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La guerre qu’a lancée Israël contre l’Iran le 13 juin et sa riposte fait réagir dans la région de Vancouver. Des ressortissants iraniens voient dans l’issue éventuelle du conflit l’espoir d’une renaissance pour leur pays d’origine.
Pour Reza Kamrani et Hamid Zarshenas, le régime de l'ayatollah Ali Khamenei devra tomber pour que cela se concrétise.
Cette attaque d'Israël, c’est la cause du régime islamique. Cela fait longtemps qu’il provoquait, dit M. Zarshenas qui a quitté l'Iran en 1997 pour s’installer au Canada et qui est aussi le porte-parole de l’Iran Solidarity Vancouver, un groupe de ressortissants iraniens.
Reza Kamrani, qui est expatrié depuis la révolution islamique en Iran de 1979, a tout de même été surpris de cette escalade des tensions. Il dit qu’il y a eu plusieurs précédents à ce genre d’événements, puis des ententes fragiles, suivies de retour à des semblants de calme jusqu’à une prochaine crise.
C'est un peu surréaliste ce qui arrive, confie-t-il.
Bien sûr que ça me fait de la peine de voir les gens innocents mourir, être terrifiés, être obligés de s’enfuir sans savoir ce qui va leur arriver d’ici demain. Mais, d’un autre côté, j’ai de l’espoir pour la première fois pour mon pays depuis 50 ans.
Il ne lui reste que de la famille éloignée en Iran, contrairement à sa femme qui a des proches là-bas. Selon Reza Kamrani, elle ne dort pas depuis l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran.
Reza Kamrani et Hamid Karshenas affirment déplorer l'état dans lequel se trouve leur pays d’origine et ce qu’ils qualifient d’exactions du régime islamique contre le peuple iranien.
Juste avant le début de cette attaque de Netanyahu, il y avait la panne d'électricité, la panne de gaz. Il n’y avait pas de pain. La moitié [de la population] vit dans la pauvreté.

Des juifs ultra-orthodoxes observent les dégâts causés par la chute d'un missile iranien le 16 juin dans la ville de Bnei Brak, à l'est de Tel-Aviv.
Photo : afp via getty images / JOHN WESSELS
Tout l’argent de ce pays, qui est une des plus grandes réserves naturelles de pétrole et de gaz, passe juste pour pouvoir maintenir ce statu quo. Ça n’allait pas s’améliorer, dit-il.
Une meilleure vie est peut-être à portée de main, estime Hamid Zarshenas, qui a des proches, dont sa sœur, en Iran.
Tout le monde croit que le régime va être supprimé dans cette guerre, soutient-il. Selon les rumeurs en Iran et au sein de la diaspora, ajoute-t-il, Israël avait bien préparé son attaque, grâce à des assises en Iran.
Quelques jours après le début de la guerre, les puissances à travers le monde se positionnent. D’ailleurs, mardi, le président américain Donald Trump a sommé les Iraniens de se rendre sans condition.
En revanche, Reza Kamrani ne prévoit pas beaucoup de la part du Canada, envers qui il dit être reconnaissant de l’avoir accueilli avec sa famille.

Une épaisse colonne de fumée s'élève de la ville de Téhéran peu de temps après le bombardement du siège de la télévision publique iranienne (IRIB), à Téhéran.
Photo : Getty Images
Le pays a d’autres préoccupations, dont l’économie et les négociations avec l’administration Trump. De plus, les conflits dans plusieurs régions du monde abondent, selon lui.
L’Iran, pour le Canada, c’est loin. Cela fait des années que l'on n'a pas de relation diplomatique entre nos deux pays. Honnêtement, je ne m’attends pas à grand-chose, dit-il.
Ce que le peuple iranien espère pour la suite est simple et universel, contrairement à ce que suggèrent les petites phrases-chocs de 30 secondes que l’on entend à la télévision et qui ne reflètent pas la réalité, soutient M. Kamrani.
Tout le monde veut vivre. Je sais ça de mon peuple. C’est juste de pouvoir espérer d’avoir un futur, de se marier, d’avoir une petite maison, d’élever sa famille. On a tous le même rêve.
Ce sera aux Iraniens de le réaliser, ajoute Hamid Kershanas.
L’Iran Solidarity Vancouver organise une manifestation en soutien aux prisonniers politiques, aux réfugiés et au peuple iranien. Elle aura lieu samedi 21 juin, à 14 h, devant le Musée des beaux-arts de Vancouver.