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La Cour du Banc du Roi a entendu les arguments de la Couronne et de la défense dans le dossier de l’appel de la condamnation du policier Pierrick Caron, mercredi matin à Campbellton. La juge Danie Roy a maintenant mis la cause en délibéré et n’a pas donné de date pour son jugement.
Pierrick Caron, un gendarme de la GRC, a écopé d’une peine de quatre mois de prison en août 2024 après avoir été reconnu coupable de voies de fait sur un homme en juillet 2021.
Il avait été filmé en train d’asséner plusieurs coups à la victime lors d’une arrestation musclée devant un restaurant de Campbellton.

Un agent de la GRC a été filmé alors qu'il semblait frapper un homme lors d'une arrestation à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, le 2 juillet 2021.
Photo : Facebook
Le policier n’a passé qu’une nuit en prison, car il a fait appel de la décision dès le lendemain du prononcé de la peine.
Pierrick Caron n'aurait pas eu droit à un procès juste et équitable
Mercredi, maître Alison Menard, son avocate, a noté plusieurs erreurs de droit de la part de la juge Brigitte Sivret de la cour provinciale lorsqu'elle a rendu son jugement.
Elle a notamment affirmé que la juge, par ces erreurs, a jeté le fardeau de la preuve sur l’accusé.
Me Menard a aussi déclaré que la juge Sivret avait fait une interprétation erronée de la preuve et que son client n’a pas eu droit à un procès juste et équitable.
Elle a aussi indiqué que les témoins étaient peu crédibles et ont pu construire des témoignages incriminant le policier de la GRC.
L’avocate a également relevé que la juge Sivret n’avait pas tenu compte de la recommandation conjointe de la défense et de la Couronne, qui était d’accorder une absolution conditionnelle au policier.
Pour toutes ces raisons, elle demande à la juge Roy l’acquittement de son client ou la tenue d’un nouveau procès.
La Couronne défend la décision initiale
Du côté de la Couronne, maître Jessica Savoie a affirmé que le témoignage de Pierrick Caron ne concordait pas avec les témoignages des autres témoins de l’incident.
Elle a soutenu que la preuve vidéo ne concordait pas non plus avec des témoignages de la défense.
L’avocate a également pris le parti de la juge Sivret de ne pas tenir compte de la recommandation conjointe des deux parties.
Rappelons que la victime, André Mercier, a intenté une poursuite au civil et demande des dommages et intérêts contre le policier et son employeur, la Gendarmerie royale du Canada.