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La mort de l'ancien journaliste acadien Irois Léger soulève beaucoup de questions. Originaire de Caraquet, l'homme de 57 ans est mort d'une crise cardiaque dans un hôpital de Panama le 31 mai dernier. Sa famille qualifie de « nébuleuses » les circonstances de son décès.
Irois Léger s'est fait connaître pour son style dynamique et humoristique dans ses reportages aux sports à Radio-Canada Acadie dans les années 1990. L'Acadien a aussi travaillé au service des sports du diffuseur public à Montréal, à TVA ainsi qu'à LCN et a créé la webtélé montreal.tv.
Son frère, Vincent Léger, est encore sous le choc. Il y a encore beaucoup de questions et très peu de réponses.

Plus discret dans l'espace médiatique traditionnel, Irois Léger publiait néanmoins du contenu sur les médias sociaux.
Photo : Facebook / Irois Léger
C'est frustrant et inquiétant, affirme-t-il, dans une courte entrevue accordée à Radio-Canada Acadie. Il demande une enquête pour connaître les circonstances du décès.
C'est nébuleux, constate Vincent Léger, qui aimerait recevoir de l'aide pour mettre de l'ordre dans cette affaire.
Trois visites d'une employée de l'ambassade canadienne au Panama
C'est la police de Panama qui a informé un membre de la famille en recueillant les effets personnels du défunt dans un hôpital.
Selon les informations obtenues par Vincent Léger, Irois a été hospitalisé une semaine avant sa mort parce qu'il était malade.
Les détails sur sa maladie et sur ce qui a mené à son hospitalisation sont inconnus, selon le porte-parole de la famille. On n'a pas d'information, on n'a pas de dossier médical, déclare l'aîné de la famille Léger.
Il affirme cependant savoir qu'une employée de l'ambassade canadienne au Panama a visité Irois au moins trois fois.
Selon ses constatations, il ne semblait pas mal, ni mourant et sa santé mentale semblait OK, raconte Vincent.
Il s'interroge aussi sur le diagnostic de crise cardiaque, car il ne lui connaissait pas d'antécédents médicaux.
Une carrière bien remplie
Irois Léger était plus effacé de l'espace médiatique ces dernières années. Des photos publiées sur ses comptes Facebook et Instagram montrent qu'il a voyagé en Amérique centrale et en Amérique du Sud.
Originaire de Caraquet, Irois Léger s'est illustré dans plusieurs sports, dont le tennis et le hockey. Il a défendu les couleurs des Aigles bleus de l'Université de Moncton comme gardien de but.

Irois Léger a couvert de nombreux événements sportifs en Acadie.
Photo : Radio-Canada
Sa carrière médiatique a commencé dans les radios communautaires, CKRO, dans la Péninsule acadienne, et CKUM, à Moncton, au début des années 1990.
En 1992, il formait un trio avec Marc-Éric Bouchard et Jean-Guy Landry pour l'émission du matin Toaster en folie. L'humour, des sketches et des imitations côtoyaient les bulletins de nouvelles et de sports.
Le ton irrévérencieux voisinait la blague bon enfant, ce qui bousculait le format traditionnel des radios du Nouveau-Brunswick tant en français qu'en anglais.
Son collègue du temps, Marc-Éric Bouchard, s'en est souvenu sur Facebook.
Irois Léger est entré aux sports à Radio-Canada Acadie en 1993. Ses reportages avaient un style unique et dynamique, avec une dose d'humour. Il a aussi animé les émissions spéciales des Jeux de l'Acadie tant au réseau national qu'en Atlantique.

Irois Léger a aussi participé à des documentaires, dont un sur le lanceur Éric Gagné.
Photo : Facebook / Irois Léger
Un peu plus tard, l'Acadien est passé au service national des sports du diffuseur public, puis à TVA.
Au tournant du siècle, il a fondé Montréal.tv, une télévision sur Internet qui couvrait notamment tous les grands événements culturels de Montréal.
En 2013, il avait fait brièvement campagne pour la mairie de Montréal, avant de se retirer.