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Le projet pilote d'alerte robe rouge élaboré conjointement entre le gouvernement du Manitoba et le gouvernement canadien pourrait être lancé en 2026. Ce système informerait le public en cas de disparition d'une femme ou d'une fille autochtone.
Pour souligner le 6e anniversaire du dévoilement des conclusions de l'Enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, le Comité de mise en place de l'alerte a fait part de l'avancement du projet.
Giganawenimaanaanig, le Comité de mise en place de l'alerte robe rouge, a rencontré 29 communautés au Manitoba dans le but de mettre sur pied des recommandations quant à la mise en place du système.
On voulait montrer que le projet mené par une initiative citoyenne connaît du mouvement, souligne Sandra DeLaronde, la cheffe de projet. Aujourd'hui, on voulait passer du temps avec les familles pour reconnaître qu'il y a du travail qui est fait, mais qu'il y a encore à faire.
Le rapport provisoire souligne l'urgence de la mise en place du système d'alerte. Sandra DeLaronde indique que 87 femmes autochtones ont été assassinées au Manitoba depuis 2020.
Le rapport met aussi en lumière les nombreux obstacles qui se dressent sur la voie de la mise en œuvre de ce projet. Il évoque notamment des défis technologiques, puisque toutes les communautés du Manitoba n'ont pas accès au service cellulaire.
On veut utiliser tous les moyens pour faire parvenir des informations aux Manitobains à travers le système d'alerte robe rouge. On ne doit pas présumer que tout le monde a un téléphone cellulaire pour recevoir des alertes, indique Denise Cook. Cette dernière est aussi impliquée dans la mise en place de ce projet.
Il y a aussi des problèmes de traduction, puisque les alertes devront être communiquées dans la langue autochtone des communautés. Le comité note également des difficultés en ce qui concerne le manque de confiance envers les forces de l'ordre.
Le système d'alerte nécessitera également une collaboration et une coordination entre les différentes entités et les organismes afin de surveiller les jeunes qui ont fui leur famille d'accueil, ainsi que ceux qui sont victimes de violence sexuelle, de précarité du logement ou de traite des êtres humains, indique le rapport.
Il faudra également accorder une attention particulière aux personnes disparues pendant un trajet entre un centre urbain et une communauté éloignée ou nordique, et à celles qui pourraient être vulnérables après avoir quitté un hôpital ou un autre établissement qui est loin de leur domicile.
Les personnes qui n'ont pas pu participer aux rencontres en personne ont jusqu'au 30 juin pour répondre à un sondage en ligne. Le rapport final doit être publié le 4 octobre prochain.
À ce jour, plus de 1000 réponses ont été reçues dans le cadre de cette consultation, précise Sandra DeLaronde.
En octobre 2024, le gouvernement canadien a annoncé un investissement de 1,3 million de dollars afin de soutenir la mise en place du projet pilote de système d’alerte robe rouge au Manitoba.
En mai 2023, la Chambre des communes a voté à l'unanimité en faveur de la motion de la députée de Winnipeg-Centre, Leah Gazan, qui demandait la création d'un système d'alerte robe rouge pour aider à alerter le public lorsqu’une femme, une fille, une personne bispirituelle ou une personne non binaire autochtone disparaît.
Avec les informations de Catherine Moreau