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L’Alberta veut relancer un pipeline vers la côte ouest

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La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, remet de l’avant l’idée d’un nouveau pipeline vers la côte ouest, afin de faciliter les exportations de pétrole des sables bitumineux vers les marchés asiatiques.

Elle vise le port de Prince Rupert, en Colombie-Britannique, et affirme que la province est en conversations actives avec plusieurs compagnies d’oléoducs.

Nous sommes assez proches d'un projet concret.

Elle évoque par ailleurs l'éventualité de s’appuyer sur le nouveau processus fédéral d’évaluation qui permettrait d'analyser en deux ans les projets jugés d’intérêt national.

Mais cette volonté politique se heurte à la réalité du terrain. Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, appelle à la prudence. Il rappelle qu’aucun projet officiel n’a été présenté jusqu’à maintenant.

Une partie de ma frustration vient du fait qu’il n’y a, en réalité, aucun projet sur la table. Il n’y a pas de promoteur, rien de concret , a-t-il affirmé. Selon lui, plusieurs projets majeurs, représentant plus de 50 milliards de dollars d’investissements, sont déjà bien avancés ailleurs au pays.

Ces projets pourraient bénéficier d'un appui fédéral et générer des retombées importantes, non seulement pour la Colombie-Britannique, mais aussi pour l'Alberta et le Yukon.

Des acteurs économiques encore en réflexion

Du côté des entreprises, Enbridge, géant de l’acheminement de pétrole au Canada et aux États-Unis, se montre ouvert, mais souligne que tout projet devra s’appuyer sur une demande claire du marché.

Nous évaluerons toujours les projets qui permettent de diversifier les marchés, à condition qu’il y ait une demande de la part des producteurs , a indiqué l’entreprise. Elle précise qu’un tel projet exigerait une réflexion rigoureuse et des changements législatifs réels , notamment en matière de politiques carbone, de délais réglementaires et de participation autochtone.

Pour sa part, Trans Mountain, propriété du gouvernement fédéral, confirme avoir été sollicitée par Danielle Smith. Mais son PDG, Mark Maki, indique que la priorité reste d’optimiser les infrastructures existantes.

South Bow Corp, qui exploite le pipeline Keystone vers les États-Unis, se dit-elle aussi attentive aux possibilités, précisant que South Bow évalue soigneusement toutes les opportunités, surtout celles qui complètent nos actifs actuels et renforcent notre corridor 

Pour l’heure, Trans Mountain demeure la seule voie d’accès stratégique vers les marchés asiatiques pour le brut albertain. Et si la province veut ouvrir une nouvelle route vers l’ouest, plusieurs conditions restent à réunir.

Avec les informations de La Presse canadienne

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