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La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a annoncé mercredi la création à venir du Service des shérifs de l’Alberta, une nouvelle force provinciale dont le siège sera à Calgary.
Cette nouvelle entité provinciale indépendante sera appelée à jouer un rôle stratégique dans le paysage policier albertain. Selon la province, elle vise à répondre plus efficacement aux besoins des municipalités, notamment dans les zones rurales où les délais d’intervention demeurent un problème majeur.
Sat Parhar, ancien chef adjoint du Service de police de Calgary, sera à la tête de ce nouveau service. Fort de ses 25 ans d’expérience sur le terrain, il entame ce mandat avec une vision claire : bâtir un service ancré dans les réalités locales, comme l'avait indiqué le ministre de la Sécurité publique, Mike Ellis.
Dès le premier jour, je me concentrerai sur l'établissement de normes élevées de professionnalisme, sur la création de relations solides avec nos partenaires et sur l'assurance que ce service reflète les besoins et les priorités des collectivités auxquelles nous offrons nos services.
Danielle Smith a présenté cette annonce comme un jalon important pour améliorer la sécurité publique dans la province. Les Albertains méritent de se sentir en sécurité, peu importe où ils vivent, a-t-elle déclaré, en insistant sur la nécessité d’un système plus efficace, à la fois sur le terrain et dans les coulisses.
Renforcer les effectifs
Le nouveau service n'a pas pour but de remplacer la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ni les forces municipales déjà en place. Danielle Smith insiste plutôt sur sa fonction complémentaire, conçue pour renforcer les effectifs et répondre aux besoins concrets des collectivités.
Le gouvernement assure que les besoins sont réels et documentés. Selon lui, près de 20 % des postes de la GRC en Alberta sont vacants, ce qui correspondrait à environ 16 millions $ dépensés pour des services non assurés.
J'ai appris qu'il y a beaucoup de collectivités où il faut attendre des jours après avoir composé le 911. Ce n'est pas acceptable.
Mike Ellis avait déclaré au début de l'année que l'Alberta avait mis de côté 6 millions $ cette année pour embaucher le chef du nouveau service, ses cadres supérieurs et couvrir les coûts initiaux de sa mise en place.
Plus de 650 shérifs déjà formés, selon le gouvernement
Certaines municipalités, comme Grande Prairie, ont déjà pris l’initiative de se doter de leur propre service de police. D’autres, comme Coaldale, espèrent que cette nouvelle option permettra de sortir d’un système perçu comme inéquitable.
Nous voulons que chaque coin de la province ait accès à un service de police efficace [...]. C'est une question d'équité et de souveraineté locale.
Le nouveau service prendra progressivement le relais des fonctions déjà assurées par les shérifs. Il sera structuré comme une société de la Couronne indépendante, avec une surveillance civile, à l’image des corps policiers municipaux de l’Alberta. Selon le gouvernement, plus de 650 shérifs seraient déjà formés pour occuper des fonctions policières à part entière.
L'opposition dénonce un projet improvisé
Du côté de l'opposition, le Nouveau Parti démocratique a vivement critiqué le lancement de ce service, accusant le gouvernement de passer en force sans avoir consulté les Albertains, et ce, alors même qu'il avait évoqué l'idée d'un référendum éventuel sur la question.
D'un côté, on parle de consulter les Albertains, de l'autre, on fonce sans les écouter. C'est de l'improvisation.
David Sheperd a qualifié la création d’une police provinciale d'idée zombie, à laquelle les Albertains se sont opposés à maintes reprises.
Avec les informations de La Presse canadienne