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Le gouvernement de l'Alberta envisage de laisser les compagnies pétrolières injecter des eaux usées dans les profondeurs de la terre afin de gérer les résidus toxiques qui s'accumulent dans les sables bitumineux.
Cette idée est l'une des cinq recommandations formulées par un comité nommé par le gouvernement et chargé d'étudier les différentes options de la gestion des résidus.
Le nouveau rapport de ce dernier affirme que l'injection des résidus sous terre est une solution pratique. Cependant, en raison du volume, les injections souterraines ne peuvent être la seule solution. Il y avait plus de 1,4 billion de litres de résidus en 2023.
L'accumulation de [l'eau des mines de sables bitumineux] représente un défi de gestion, en particulier en l'absence de normes établies pour les rejets d'eau, peut-on lire dans le rapport.
Cette approche permet d'atténuer l'accumulation continue de [résidus] et constitue un tampon pendant que des stratégies de gestion de l'eau à plus long terme sont élaborées et mises en œuvre.
Le rapport ne précise pas exactement le volume de résidus qu'il recommande de gérer de cette manière, mais indique que des limites devraient être imposées.
Il ajoute que l'injection souterraine des résidus, qui sont des mélanges d'eau, de sable, de bitume et de produits chimiques, ne nuirait pas aux sources d'eau potable, estimant que ces mélanges seront filtrés sous de nombreuses couches de roches imperméables.
De nouvelles infrastructures et de nouveaux oléoducs devraient être construits, car il existe peu de sites d'enfouissement géologiquement appropriés à proximité des sables bitumineux.
Si de nouveaux puits souterrains doivent être forés, le calendrier d'approbation et de consultation pourrait ne pas contribuer à une stratégie accélérée de gestion et de réduction de l'accumulation de [résidus] dans le paysage.
Aliénor Rougeot est responsable du programme climat et énergie à Environmental Defence Canada.
Elle se réjouit que le gouvernement de l'Alberta reconnaisse l'urgence du problème des bassins de rétention, mais elle doute que le stockage souterrain soit aussi sûr que le comité le laisse entendre.
Je ne sais pas si nous en sommes au stade où nous pouvons dire si nous pouvons injecter quoi que ce soit en toute sécurité, a-t-elle déclaré, ajoutant que tout résidu injecté sous terre devrait être complètement traité.
Dans une lettre accompagnant les recommandations, le député de Fort McMurray-Wood Buffalo, Tany Yao, a écrit que la commission est convaincue qu'il existe une technologie permettant de traiter et d'évacuer les résidus en toute sécurité.
Aliénor Rougeot a déclaré qu’elle n’avait jamais entendu parler d’une telle affirmation.
S'ils disposent d'une solution pour traiter entièrement l'eau afin d'obtenir une qualité suffisante pour être rejetée dans l'environnement, cette eau devrait être suffisamment bonne pour être réintroduite dans le processus de production.
Elle rappelle que le rapport du comité indique que les activités de la mine de sables bitumineux utilisent environ 220 milliards de litres d’eau douce annuellement.
Les volumes de résidus existants sont plus que suffisants pour répondre à tous les besoins de la production d'un jour donné, ajoute-t-elle.
Je veux d'abord qu'il y ait un taux de réutilisation de 100 % des résidus existants, et ensuite nous pourrons parler de l'élimination.
La ministre provinciale de l'Environnement, Rebecca Schulz, a déclaré dans un communiqué du gouvernement jeudi que son ministère évaluera les recommandations de la commission au cours des six prochains mois avant de mettre en œuvre un nouveau plan de gestion des résidus.
Sarah Elmeligi, la porte-parole de l'opposition en matière d'environnement, est d'accord avec Aliénor Rougeot.
Elle a déclaré dans un communiqué que l'injection de résidus sous terre serait irresponsable, car on ne connaît pas les risques encourus pour les eaux souterraines ou la stabilité géologique.
D’après les informations de La Presse canadienne