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L’Alberta resserre son contrôle sur les contenus sexuels dans les bibliothèques scolaires

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Après la découverte de contenus jugés explicites et inappropriés dans certaines bibliothèques scolaires, le gouvernement albertain entreprend une consultation publique afin de définir des normes provinciales pour la sélection des ouvrages destinés aux élèves.

Actuellement, il n'existe pas de réglementation provinciale uniforme pour orienter les conseils scolaires dans le choix de ces ressources. Cette absence de cadre unique a mené à des approches disparates et, dans certains cas, à la présence de contenu jugé inadapté à l'âge des élèves, ce qui a suscité des préoccupations chez certains parents.

Il ne s'agit pas d'interdire des livres ou des titres spécifiques, mais plutôt d'établir des règles et des directives claires que toutes les divisions scolaires devront suivre.

Le ministère de l’Éducation a recensé plusieurs exemples de BD romantiques trouvés dans des écoles, dont celles allant de la maternelle à la 9e année à Calgary et Edmonton. Ces ouvrages contiendraient des scènes de nudité, des actes sexuels explicites, tels que des fellations et de la maltraitance infantile, ainsi que d'autres thèmes adultes tels que la consommation d'alcool et de drogues, la vulgarité et des propos désobligeants.

Parmi les titres mentionnés figurent Gender Queer, de Maia Kobabe, Fun Home, d’Alison Bechdel, Blankets, de Craig Thompson, et Flamer, de Mike Curato.

Ces œuvres, bien que reconnues dans certains milieux littéraires, présentent, selon le gouvernement, des représentations de sexualité explicite, de nudité, d’abus sexuels, de propos haineux, d’automutilation ou de violence.

Pour les parents, il est extrêmement préoccupant de constater que des livres décrivant des actes sexuels explicites sont accessibles dans certaines écoles. Nous allons agir, a déclaré Demetrios Nicolaides, ministre de l'Éducation.

Des normes obligatoires dès la rentrée 2025-2026

Afin de remédier à cette situation, le gouvernement a lancé un sondage en ligne, ouvert à tous les Albertains. L’objectif est de recueillir l’opinion des citoyens sur ce qui devrait être considéré comme approprié au sein d'une bibliothèque scolaire.

Le sondage en ligne (nouvelle fenêtre) (en anglais uniquement) est accessible sur alberta.ca jusqu'au 6 juin.

Le gouvernement prévoit également des consultations avec les administrateurs des conseils scolaires.

Dans une déclaration, le Conseil scolaire FrancoSud encourage toutes les familles à participer à cette consultation provinciale sur les normes des bibliothèques scolaires et dit attendre les directives officielles du ministère à l’issue de cette consultation avant de formuler d’autres commentaires.

Le gouvernement prévoit que ces nouvelles normes entreront en vigueur pour toutes les écoles publiques, catholiques, francophones, indépendantes et à charte dès la rentrée prochaine. Chaque conseil scolaire devra également rendre publiques ses politiques de sélection des ouvrages.

Il précise que les bibliothèques publiques municipales, dont celles situées dans les écoles, ne seront pas soumises à ces nouvelles réglementations.

Une annonce inattendue?

Les conseils scolaires publics d'Edmonton et de Calgary ont exprimé leur vive préoccupation et leur surprise face à la communication du gouvernement provincial. Ils soulignent que le ministère de l'Éducation n'avait soulevé aucune inquiétude préalable auprès de leurs instances concernant ces ressources.

Cette annonce unilatérale mine l'esprit de partenariat que nous attendons, peut-on lire dans un communiqué qu'elles ont signé conjointement.

Les deux conseils scolaires publics affirment suivre des procédures rigoureuses et bien établies pour garantir que les ressources des bibliothèques sont adaptées à l'âge et pertinentes pour les élèves, et qu'elles disposent de mécanismes clairs permettant à tout membre de la communauté scolaire de soumettre des préoccupations concernant des ouvrages spécifiques.

Une possible censure?

Alors que le gouvernement explique cette initiative par la nécessité de protéger les jeunes de contenus sexuels inappropriés, des voix s'élèvent pour dénoncer une censure potentielle et le fait qu'on vise la communauté LGBTQ+.

Le président de l'Association des enseignants de l'Alberta (ATA), Jason Schilling, a exprimé l'accord de cette dernière sur l'importance que les ressources disponibles dans les bibliothèques scolaires soient adaptées au développement et à l'âge des élèves. Cependant, il note que la sélection de livres jugés inappropriés par le gouvernement semble une fois de plus viser la communauté LGBTQ+.

Tous les élèves des écoles publiques de l'Alberta méritent de se voir représentés dans les documents qu'ils lisent.

Mandy Lamoureux, présidente de la section locale 3550 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a qualifié cette annonce de tentative de diversion face aux problèmes de sous-financement des écoles.

Mandy Lamoureux a insisté sur le fait que, dans une ère où les adolescents ont facilement accès à la pornographie, ils ont besoin d'une littérature qui présente des représentations saines de la sexualité, abordée de manière réfléchie et respectueuse.

L'ATA demande que la sélection des ressources des bibliothèques scolaires soit effectuée à travers une consultation entre les bibliothécaires scolaires, les enseignants, les élèves et tous les parents.

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