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L’Agence de protection de l’environnement américaine poursuit le démantèlement de politiques climatiques en vigueur. Elle souhaite restreindre l’installation de la technologie «Start and Stop» dans les véhicules neufs.
L’administration Trump continue sa croisade contre les incitations environnementales mise en place sous Joe Biden, et même sous Barack Obama. Dernier épisode en date, le lundi 12 mai, Lee Zeldin, administrateur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) a déclaré son intention de supprimer les incitations gouvernementales en faveur du système « Start and Stop » dans l’industrie automobile.
L’annonce a été faite par l’intéressé sur le réseau social X. « Concernant la Technologie start/stop : votre voiture s’arrête à chaque feu rouge pour que les entreprises remportent un trophée de participation climatique », écrit Lee Zeldin, « l’EPA l’a approuvée, mais tout le monde la déteste, alors on y remédie».
Concrètement, l’agence dont Lee Zeldin est désormais administrateur avait mis en place dans les années 2010 des crédits d’économie de carburant pour l’adoption de cette technologie. Il s’agit de points attribués par l’EPA aux constructeurs automobiles lorsqu’ils intègrent dans leurs véhicules des technologies qui améliorent l’efficacité énergétique (dont le système Start and Stop). Ces crédits, qui fonctionnent sur le modèle des quotas d’émissions (la taxe carbone par exemple) permettent aux constructeurs de compenser les modèles de leur gamme qui consomment plus que la moyenne autorisée ou simplement de se conformer aux normes fédérales sur la consommation de carburant et les émissions de CO₂.
Une efficacité environnementale démontrée
En août 2012, une étude d’impact de l’EPA montrait que les systèmes start/stop pouvaient réduire les émissions de dioxyde de carbone «de 1,8% à 2,4%, selon le type et la taille du véhicule, par rapport aux modèles de référence». Sur son site web officiel, l’agence indique toujours à date que «les systèmes start-stop peuvent améliorer la consommation de carburant jusqu’à 5%, les avantages les plus importants étant observés lors de la conduite urbaine avec arrêts fréquents». Bref aux États-Unis, le Start and Stop est devenu de plus en plus courant sous l’impulsion de ces incitations : 1% des véhicules neufs étaient munis de la technologie en 2012, contre environ 45% des modèles en 2021, selon les données de l’EPA.
Dans les faits, Lee Zeldin s’appuie plutôt sur la fronde née sur les réseaux sociaux. «Non seulement votre voiture tombe en panne à chaque feu rouge , mais votre climatisation aussi, écrit notamment l’auteur et journaliste Michael Barone, dans le Daily Mail. Attendre trois minutes pour le feu vert dans des lieux comme la Floride, c’est inconfortable [...] Je peux le constater : presque tout le monde déteste ça. D’après mes propres tests, pour la plupart, ça ne fait pas beaucoup d’économies. J’ai roulé 1400 km en un mois, en économisant 76 millilitres d’essence », relate Jeff Litizen, un vendeur automobile . De plus, c’est dangereux par exemple, si on cale brièvement sur la voie centrale au moment de tourner à gauche».
La déréglementation continue
L’annonce de Zeldin intervient également dans un contexte bien plus large, sous la présidence de Donald Trump, de démantèlement de règles environnementales. Le 12 mars 2025, le même Lee Zeldin avait annoncé mettre fin à 31 réglementations environnementales majeures dont plusieurs limitaient la pollution industrielle et visaient à améliorer la qualité de l’air aux États-Unis. Parmi elles, la fermeture des bureaux de l’EPA chargés de la lutte contre l’injustice environnementale et la suppression de 20 milliards de dollars de subventions pour la lutte contre la crise climatique.
« Aujourd’hui marque le plus grand jour de déréglementation que notre pays ait connu. Nous enfonçons un couteau dans le cœur de la religion du changement climatique pour faire baisser le coût de la vie des familles américaines, libérer l’énergie américaine, ramener des emplois dans le secteur automobile aux États-Unis, et bien plus encore », justifiait alors Lee Zeldin, administrateur de l’EPA, dans son allocution du 12 mars. En ce qui concerne le Start and Stop, aucun élément plus précis n’a été communiqué. Contacté par plusieurs médias, l’EPA a refusé de fournir des détails «sur tout projet de révision ou d’élimination des incitations existantes».