JUSTICE - Ce mardi 13 mai, un juge de Los Angeles a accordé une ordonnance restrictive à l’actrice Halle Bailey à l’encontre de son ex-petit ami, le rappeur Darryl Dwayne Granberry Jr. connu sous le nom de scène de DDG. L’interprète d’Ariel dans le live action de La Petite Sirène (2023) affirme qu’il a été violent et qu’elle craint pour elle-même et pour le bébé qu’ils ont eu ensemble.

Ces violences ont eu lieu « tout au long de notre relation », précise Halle Bailey dans les documents consultés par l’agence Associated Press. « Darryl a été et continue d’être violent envers moi physiquement, verbalement, émotionnellement et financièrement », écrit l’actrice qui sollicite une protection pour elle ainsi que pour son fils Halo âgé de 17 mois, contre les « abus continus » de son ex-petit ami.

Dans sa déclaration, elle raconte de « multiples actes de violence physique ». Lors d’un événement survenu en janvier dernier, elle déclare avoir été insultée de « garce » à plusieurs reprises alors qu’elle essayait d’attacher le bébé dans un siège à l’intérieur de sa voiture.

« Très vite, les choses sont devenues physiques entre nous. On s’est battus, on s’est battus et on s’est battus. À un moment, Darryl m’a tiré les cheveux. Il m’a ensuite cogné le visage contre le volant, me cassant une dent. J’ai alors arrêté de me débattre, car j’avais très mal », détaille l’actrice dans le dossier dans lequel elle a inclus des photos de sa dent cassée et de ses ecchymoses sur ses bras.

Twitch et YouTube comme outils d’harcèlement

Elle raconte également qu’en mars, le rappeur est entré dans sa maison en son absence et lui a envoyé une photo de son lit accompagnée d’un message menaçant suggérant qu’elle avait des relations sexuelles avec d’autres hommes. Quelques jours plus tard, il s’est à nouveau rendu au domicile d’Halle Bailey après le refus de cette dernière de lui rendre visite avec leur bébé malade, brisant une caméra qui enregistrait la confrontation sur le porche. Un incident pour lequel elle a porté plainte.

La comédienne demande aussi que DDG, qui est présent sur les plateformes de streaming Twitch et YouTube, arrête d’utiliser ces dernières contre elle. « Dès qu’il veut perturber quelqu’un, il commence à me calomnier auprès de ses millions de fans, décrit-elle dans les documents. Il prétend que je me prive de notre fils et que je suis avec d’autres hommes. Du coup, je reçois des menaces et de la haine sur les réseaux sociaux. »

En plus de l’ordonnance restrictive, le rappeur s’est également vu interdire la possession d’armes. Le juge peut prolonger cette ordonnance jusqu’à cinq ans lors de l’audience du 6 juin prochain.

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