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L'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA) a demandé d'adhérer au Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC).
Depuis 2021, le RESDAC appuie des institutions scolaires et des organismes communautaires du pays à donner une culture d’apprentissage aux francophones en milieux minoritaires.
Remplacer une organisation anglophone
L'ACFA veut combler le vide laissé au RESDAC par le départ du groupe anglophone Learning Centre Literature Association qui avait des représentants au service des francophones dans le domaine de l'alphabétisme.
On a vu que c'était une belle opportunité: il n'y a pas personne dans la province, côté francophone, qui couvre tous les éléments du mandat très large du RESDAC.
Le REDSAC offre des programmes d’appui à ses partenaires qui forment leurs clients à acquérir les compétences requises pour évoluer, réussir et s’épanouir dans la société canadienne.
De quelles compétences s’agit-il?
Les compétences sont d’abord celles que retient Emploi et Développement social Canada.
On parle de quatre compétences essentielles, c'est à dire être capable de lire, d’écrire, de faire des calculs et d’utiliser les données numériques et cinq compétences socioémotionnelles, soit être capable de s’adapter, de communiquer, de résoudre des problèmes, de créer ou d'innover et de collaborer.
Le RESDAC estime qu’en milieu minoritaire, les francophones ont besoin de quatre compétences spécifiques additionnelles : l'affirmation identitaire, l'engagement citoyen, le vivre-ensemble et les compétences linguistiques (bilinguisme).
Situation inquiétante
Les niveaux d’acquisition de toutes ces compétences sont classés de 1 à 5, et le niveau 3, correspondant à celui d’un diplômé du secondaire, est considéré comme le seuil minimum pour bien évoluer au Canada.
Citant les données disponibles de l'OCDE, Geoffroy Krajewski souligne qu’en moyenne, 49 % d'adultes francophones de 16 à 65 ans ont un niveau inférieur à 3. Dans sa province, le Nouveau–Brunswick, la moyenne atteint 62 % et dans certaines régions, ça varie de 70 à 75 %.
C'est ce qui justifie donc finalement le fait que c'est important d'établir un cadre de compétence pour réussir et s'épanouir qui comprend des compétences spécifiques de cette francophonie minoritaire.

Geoffroy Krajewski, président du Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC).
Photo : RESDAC
Aller plus loin que l’alphabétisation
L’enjeu pour le RESDAC est donc de contribuer à ce que ses partenaires offrent davantage que l'alphabétisation afin d’améliorer la situation dans les communautés francophones minoritaires et ce, à long terme.
C'est un niveau un peu supérieur.Oon va utiliser le fait qu'on sait lire et écrire pour développer de nouvelles connaissances, souligne le président de l’organisme.
Les programmes sont destinés aux institutions formelles, dont des collèges, mais aussi aux groupes d’éducation informels ou non formels, comme des organisations communautaires.
Un dossier important pour l’ACFA
La présidente de l’ACFA souhaite que les Francophones de l’Alberta continuent aussi d’en profiter.
Le dossier a toujours été un dossier important pour la francophonie albertaine. On comprend que toute la question en matière d'intégration de nouveaux arrivants, la question de l'analphabétisme, c'est super important.
Le RESDAC étudie la demande d'adhésion de l'ACFA qui s’attend à une acceptation rapide.
Les discussions entre les deux parties permettront d'identifier le groupe qui pilotera le dossier de l'alphabétisme et le développement des compétences en Alberta.