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Avec la sortie du septième opus de la saga « Jurassic World » le 4 juillet dernier, Hollywood n'en finit pas de recycler ses franchises emblématiques, pour le plus grand bonheur des fans… mais aussi et surtout par crainte de faire un flop en tentant le pas de côté. En crise, l'industrie préfère miser sur des recettes qui ont déjà fait leurs preuves, délaissant les créations originales, à l'instar de la série à succès « Adolescence » (sortie sur Netflix), pour le plus grand bonheur des plateformes de streaming.
Indiana Jones, Hobbit, Star Trek, Jurassic World, Batman, La Planète des Singes… Autant de classiques revisités sous toutes les coutures par Hollywood à coup de reboots, remakes et spin-off en tout genre ces dernières années. Au point de questionner la capacité des studios de production à proposer des histoires qui sortent de la logique des blockbusters… pour le plus grand bonheur des plateformes de streaming qui se sont emparés du créneau des scénarios originaux, à l'instar de la série à succès « Adolescence », sortie en 2025.
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Sans surprise, la frilosité des producteurs américains à proposer des scénarios vraiment originaux se justifie par un simple calcul financier, selon les spécialistes du secteur. « Les budgets ont explosé. On avoisine les 250 milliards de dollars pour des films comme Jurassic World ou Star Wars, sans compter le budget marketing qui s'élève lui aussi à des centaines de milliards de dollars. La prise de risque est impossible avec des personnages pas encore connus ou populaires », analyse Mehdi Achouche, maître de conférences en études cinématographiques anglophones et civilisation américaine à la Sorbonne (Paris XIII). À l'inverse, les plateformes de streaming comme Netflix, HBO, Canal +, Disney + et autres s'attardent davantage sur le volume de leur catalogue que sur le succès quantifiable des productions qui le compose, puisque leur objectif est de composer un catalogue extrêmement diversifié pour viser un panel de spectateurs toujours plus large.