Un choc difficile à encaisser pour celle qui avait fait l'impasse sur les festivités avec les Cats en Belgique afin d'être de retour le plus tôt possible auprès de son équipe américaine. Julie Vanloo était alors dans l'attente d'un nouveau point de chute dans le grand business de la WNBA. Sa situation a connu un nouveau rebond ce jeudi, lorsque la franchise des LA Sparks, qui s'était séparée d'une joueuse arrière quelques jours plus tôt, a annoncé le recrutement de l'Ostendaise.

Accueillie par Julie Allemand dans le vestiaire

Prête avec ses valises devant le Barclays Center de Brooklyn, où l'équipe californienne se produisait le jour même, Vanloo n'a pas attendu longtemps pour faire ses débuts dans sa nouvelle tenue. Elle a été accueillie dans le vestiaire par l'autre joueuse belge des Sparks Julie Allemand avec qui elle a vécu le nouveau sacre des Belgian Cats la semaine passée. À peine le deuxième quart du match entamé, elle a foulé le parquet new‑yorkais avec deux petites minutes au total lors de la défaite des Sparks (89-79). Mais peu importe, le plus important était ailleurs.

"Je suis épuisée, a‑t-elle réagi. Je ne peux toujours pas le croire. Il s'est passé tant de choses en si peu de temps… Merci à tout le monde pour le soutien durant cette période un peu folle."

Du côté des Sparks, la satisfaction est tout aussi grande. Lynne Roberts, l'entraîneuse, n'a pas caché son bonheur : dès que la décision des Valkyries est tombée, elle a foncé. "Dès que j'ai su que Vanloo était libre, j'en ai directement avisé notre GM pour tenter de la recruter, a‑t‑elle affirmé. Nous avons maintenant les deux meneuses titulaires de l'équipe championne d'Europe. Nous avons hâte de les voir à l'œuvre ensemble".

Pour Julie Vanloo, qui porte le numéro 6 chez les Sparks, un nouveau chapitre de sa saison vient donc de s'ouvrir. Avec cette fois la garantie de conserver son contrat à 66 000 dollars jusqu'à son terme.