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DÉCRYPTAGE - Si la pause dans la guerre commerciale entre les deux pays, entrée en vigueur ce mercredi, devrait faciliter l’approvisionnement des magasins américains, l’incertitude demeure. Et les chaînes d’approvisionnement ont déjà été gravement endommagées.
«Les enfants auront-ils des jouets à Noël ?», s’interrogeait le Washington Post le 5 mai dernier. La question est alarmiste, mais légitime aux États-Unis : économistes, chefs d’entreprise et dirigeants politiques de tous bords ont multiplié les alertes, ces dernières semaines, sur le risque de pénuries dans les magasins américains du fait de la politique commerciale agressive de l’administration Trump. Le président américain lui-même a admis que les enfants devront «peut-être» se contenter d’avoir «deux poupées au lieu de 30 poupées» glissées sous le sapin. C’était le 30 avril dernier, lorsque les droits de douane sur la Chine, qui produit les trois-quarts des jouets vendus aux États-Unis selon les données du département américain du Commerce, s’élevaient encore à 145%. Ils ont finalement été abaissés à 30% à compter de ce mercredi 14 mai, après l’annonce d’une trêve de 90 jours par Washington et Pékin lundi 12 mai. Mais l’inquiétude est loin d’être dissipée.
D’abord parce que les chaînes d’approvisionnement ont déjà eu largement le temps d’être déstabilisées depuis le 2 avril, le fameux «jour de la libération» de Donald Trump, lorsque celui-ci a annoncé en grande pompe son offensive douanière. Par exemple, certains détaillants majeurs, tels que Walmart, Ikea ou Target, ont largement diminué leurs importations en provenance de Chine, selon les données de la plateforme d’analyse de fret Sonar. Les réservations de navires de transport de l’Asie vers les États-Unis étaient aussi en chute libre ces dernières semaines, les marchandises étant bloquées dans les entrepôts chinois en attendant d’y voir plus clair.