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Jolis scores chez Anténor

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Les ventes de cette seconde quinzaine chez Antenor ont été positives. La vacation de bijoux anciens avait de l'ampleur et une constante de qualité qui a fait sa force de frappe. La veille, il y avait eu une vacation d'arts anciens classiques et de choses plus modernes, voire décoratives, qui a moins bien donné. La faute, sans doute, au mélange des genres. Peut-être eut-il fallu proposer deux ventes distinctes pour ne pas perturber la lecture du catalogue. Mais il n'y avait que 162 lots à prendre, ce qui laisse penser à une difficulté à remplir le volume, superbe ceci dit, en papier et visible sur le Net. La recherche d'excellence qui est la marque de fabrique de cette jeune salle, a du bon, mais en même temps elle est un frein. On est là à l'opposé de Rops, par exemple.

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On retiendra les 1 500 € obtenus, hors frais, pour une plaque en albâtre de Malines, du XVIe siècle, figurant la décapitation de Jean-Baptiste devant Salomé. On en espérait 800 à 1 200 € et cela montre que ce type d'objet, qui n'est jamais très grand et est assez décoratif, possède toujours ses amateurs. Ensuite, on obtint 2 000 €, toujours sans les frais de 28 %, pour un dais en bois sculpté d'époque baroque, provenant du Portugal. Cet objet remarquable mesurait 100 x 58 cm et on l'avait estimé également entre 800 et 1 200 €.

Cassas, le plus attachant des paysagistes français.

Plus loin, la salle ne réussit pas à vendre une de ses pièces maîtresses, en arts anciens. Il s'agissait d'une Vierge à l'Enfant en albâtre, vers 1550, sortie de l'atelier de Jacques du Broeucq, artiste montois immense. Le lot était pourtant frais sur le marché et inconnu. On l'escomptait entre 10 000 et 15 000 €.

Dans les tableaux, toutes périodes confondues, depuis le XVIe siècle jusqu'au siècle passé, on soulignera les 4 000 € engrangés pour une composition de Jean-Pierre Cassigneul, né en 1935. La toile était intitulée Les Promeneuses et datait de 1981. Par contre, un tout petit panneau (16 x 22 cm) de James Ensor, peint en mai 1938 et figurant également des personnages dans un parc, n'a pas trouvé preneur. La fourchette d'estimations était sans doute trop musclée. Olivia Roussev, directrice de la salle, en espérait entre 60 000 et 100 000 €. En affichant la moitié, cela aurait sans doute généré des convoitises. La gourmandise, par les temps qui courent, est un vilain défaut. On appréciera, par ailleurs, les 11 000 € décrochés sur une paire d'aquarelles et gouache de Louis-François Cassas (1756-1827), paysagiste au long cours, qui donnait ici Deux vues de Rome, vers 1800. Les feuilles, bien encadrées, mesuraient 61 x 86 cm. Les estimations allaient de 8 000 à 12 000 €. Cassas est peut-être le plus attachant des paysagistes néoclassiques de son temps. Tous les résultats figurent sur le site internet de la salle.

  • Ventes publiques. Où ? Chez Antenor, 49 rue des Minimes, 1000 Bruxelles. www.antenor-auction.com. Tél. : 02. 898.09.50. Quand ? Les 25 et 26 mai derniers. Prochaine vente, le 20 juin, bijoux, sacoches, accessoires.

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