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Nathalie Bourreau/MAXPPP
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Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire, a présidé la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic en France, dont le LR Étienne Blanc était le rapporteur. Le 14 mai 2024, ils ont remis leur rapport dans une indifférence quasi générale. Un an plus tard, la loi qui vient d’être adoptée reprend toutes leurs propositions.
Marianne : Vous avez rendu votre rapport sur le narcotrafic il y a un an jour pour jour. Quel bilan en tirez-vous ?
Jérôme Durain : Une prise de conscience. Nous avons mis des mots sur la menace. Nous avons identifié sa gravité, son ampleur, son poids sur les territoires, son emprise sur la société française. Et même s’il est trop tôt pour parler de réarmement, disons que nous avons engagé la riposte. En un an, notre conception a changé. Jusque-là, nous avions une vision monolithique du trafic des stups, un univers violent, injuste, inégalitaire. On a pris conscience que c’est un régime d’asservissement, où de gros bonnets gagnent des fortunes pendant que les petites mains du trafic sont esclavagisées, notamment les gamins. Ceux-là, il faudrait les aider à en sortir.
Quels sont les moments forts de votre propre prise de conscience ?