NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
ENTRETIEN - Le sommet de l’Alliance atlantique qui s’est tenu mardi et mercredi à La Haye a mis en scène une Europe soumise aux intérêts américains et marginalisée de la scène diplomatique mondiale après la séquence iranienne, juge l’ancien diplomate et essayiste*.
* Auteur notamment de « Henry Kissinger. L’Européen » (Gallimard, 2021) et de « Georges Pompidou. L’intemporel » (Gallimard, 2025).
LE FIGARO. - Le sommet de l’Otan, qui s’est tenu à La Haye, est apparu comme un triomphe pour Donald Trump. Pensez-vous que le réarmement annoncé va enfin acter le réveil de l’Europe face aux États-Unis ?
Jérémie GALLON. – Là où la presse parle de grand succès, je vois surtout l’expression du lâche soulagement de dirigeants européens qui ont abordé ce sommet la peur au ventre. Plus que toute autre chose, ils craignaient un esclandre du président américain. Mais les manifestations d’autosatisfaction ne sauraient masquer la réalité : alors que ce sommet aurait dû être une opportunité d’émancipation européenne, il a d’abord été un moment de vassalisation et d’humiliation.
Si nous devons investir massivement en matière de défense, ce n’est pas pour faire plaisir au président Trump. Nous devons le faire car c’est la condition même de notre sécurité…