NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway

Damien Grenon/Photo12
Article abonné
De la caserne de la Reine à Versailles au tribunal de Bobigny, Jean-Pierre Rosenczveig est un magistrat qui a consacré sa vie à transformer le destin des mineurs en danger. Pour « Marianne », il raconte son premier et son dernier jour de boulot.
En 1974, tout juste sorti de l'École nationale de la magistrature, j'ai pris mes fonctions de juge des enfants à Versailles. Je faisais partie de la première promotion autorisée à exercer immédiatement après sa formation. Une révolution dans le monde judiciaire : jusque-là, les magistrats devaient attendre plusieurs années avant de pouvoir siéger. Dans la ville du Roi Soleil, un bureau installé dans les locaux annexes de la caserne de la reine, à quelques encablures du château, m’attendait.
Je me retrouvais donc, à 23 ans, dans cette fonction si particulière. L'installation était pour le moins originale. Le cabinet s'étendait dans les bureaux annexes du tribunal, car l'établissement principal croulait déjà sous les dossiers. J'avais mon bureau dans un couloir, avec au fond une grande salle d'audience. C'était très provincial. J'arrivais en voiture de Paris, il y avait encore des vaches à Vaucresson. Nous mangions tous ensemble au restaurant tous les midis – c'était convivial.
À LIRE AUSSI : À Metz, au procès d’un proxénète "lover boy" qui recrutait des mineurs de l’ASE