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Elle joue à la beurette débile, et commence à faire rire tout TikTok. Elle, c’est « Yeux rapprochés » en cheyenne, qu’on a déjà relayée lors du GifleGate, Abir Saidi de son vrai nom.
CONFIDENTIEL
« Il fait chaud ! C’est la clavicule ! Les chaleurs claviculaires provoquent une souffrance incomestible »…
Je vous présente en avant-première, l’attachée parlementaire de Sébastien Delogu.
Tout s’explique. Enfin.
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) July 6, 2025
Il y a 25 ans, un jeune Franco-Maghrébin, surnommé Jamel, cassait la barraque sur Radio Nova puis Canal+ et devenait l’humoriste numéro un des jeunes et des quartiers. Un quart de siècle plus tard, suite à quelques déconvenues sur le vol de vannes et sur la Palestine, puis sur le rapprochement avec François Hollande et Ladreit de Lacharrière, plus une flopée de navets poussifs, Jamel, fatigué, s’est plus ou moins retiré de la scène et des médias.
Dans la lignée de Smaïn qui jouait à l’Arabe débile qui louche, Jamel a fait l’Arabe qui bugue et qui bègue, un mauvais créneau qui lui vaut d’être dépassé par tous les très bons du milieu : Gardin, Barré, Meurice, Proust. Même le gros Belattar, pourtant utilisé par Macron pour séduire les banlieues – ce qui ne fonctionne pas du tout –, heureusement secondé par un Arménouche, est meilleur, car plus conscientisé, que Jamel. Faut dire que Belattar a eu pas mal d’ennuis avec la justice, se croyant sur le toit du monde grâce à la protection présidentielle... On dirait que Macron a réactivé son coté racaille.
Dans le genre humoriste de couleur, même en faisant la danse du ventre sur France Inter, pépètes obligent, un Waly Dia est légèrement meilleur que ces deux Franco-Marocains. Être sur Radio Paris, ça remplit les salles, mais aujourd’hui, les nouveaux bons remplissent sans passer sous les fourches caudines de la Kommandantur. Regardez Rémi, regardez Naïm, on peut réussir sans trahir ni ramper, ou sans faire de taqîya, qui en plus se voit comme le nez au milieu de la figure.
Il n’y a plus aucune raison, à part la volonté de réussir plus vite que la musique, d’être obligé de se salir dans l’abominable bocal mainstream, dans lequel l’accumulation de CO2 étouffe tout le monde. Waly Dia fait rire le plateau gauchiste de France Inter, mais on sent qu’il ne faudrait pas beaucoup pour qu’il retourne ses flèches contre ses collègues ou son public bien sage, qui avait « poney le mercredi »...
Que faire quand on a un public de gauche, c’est-à-dire limité du bulbe ? Avec sa pauvre vanne sur le ketchup, Waly charme les 25-35 qui mangent au Macdo, un sketch sociétal qui ne mange pas de pain et qui ressemble à du Gad Elmaleh. Tout cela reste bien sage et notre Abir, avec son troisième degré, va heureusement plus loin, notamment avec Macron et son jnoun.
Pour en revenir à Messiha, le cauchemar des gauchiasses a tellement besoin de musulmans idiots, comprendre inférieurs, qu’il tombe dans le premier piège venu. On ne jettera donc pas la pierre à ce polytechnicien sioniste, car nous ne sommes pas pro-lapidation, et qu’aujourd’hui, n’importe qui peut se faire enfumer par un tweet sous IA.
Même si les gens intelligents ou conscientisés sont moins nombreux que le grand public de gauche, sur la durée, il vaut mieux faire de l’humour de haut niveau, exigeant, ou complexe, plutôt que de se rabaisser au niveau du public de base. Car toutes les carrières qui se sont fondées sur le médiocre se sont effondrées. Le public, il faut le tirer vers le haut, pas vers le bas.