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TRIBUNE - Alors que les États-Unis ont les yeux toujours plus rivés vers l’Asie, l’Europe doit se préparer seule au scénario d’un conflit de haute intensité sur son territoire, estime l’ancien ministre délégué aux Armées et aux Anciens Combattants, à l’approche du sommet de l’Otan.
Le sommet de l’Otan qui se tiendra à La Haye le 24 juin, est une étape clé de la reconfiguration de l’architecture de sécurité collective européenne. Il a une dimension politique et militaire. Il pose aussi la question de la place de la dissuasion nucléaire française. Politiquement, il permettra d’y voir sans doute un peu plus clair sur l’ampleur du désengagement américain. Abstraction faite de l’imprévisibilité de Donald Trump et de ses propos très durs sur le manque d’appétence des Européens à « partager le fardeau » des dépenses de défense - sur ce point, on ne peut lui donner totalement tort -, il est inévitable. Depuis le président Obama, le shift vers l’Asie est bien engagé. Le Pacifique est le cœur de l’économie monde. Dans un contexte de tensions croissantes en mer de Chine, les yeux de Washington sont durablement tournés vers Pékin.
Dans l’hypothèse d’un conflit de haute intensité concomitant en Asie et en Europe, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner dans quelle…