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ENTRETIEN - Mardi, Emmanuel Macron a mis en garde contre une répétition du fiasco irakien de 2003, estimant qu’un changement de régime par la force en Iran conduirait au « chaos ». Toutefois, la guerre d’Israël contre l’Iran ne vise pas à exporter la démocratie dans ce pays.
Jean-François Colosimo est également directeur général des Éditions du Cerf. Dernier livre paru : « Occident, ennemi mondial no 1 » (Albin Michel, 2024).
LE FIGARO. - La guerre d’Israël contre l’Iran , soutenue par les États-Unis, peut-elle être lue comme le retour d’une forme de « néoconservatisme », comme à Bagdad en 2003 ?
JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO. - Il n’est pas sérieux de vouloir scruter le présent avec les lunettes du passé. Qui plus est, une certaine mythification prévaut quant aux « néocons ». Apparus après 1968, émergents en 1980, agissants à partir de 1990, ils ne sont dominants à Washington qu’entre 2001 et 2004 et leur influence est depuis révolue. C’était il y a deux décennies et cinq mandatures. Or, quelle a été leur véritable trajectoire idéologique ? Issus pour beaucoup de la « nouvelle gauche », ils en ont rejeté le relativisme libéral et le multilatéralisme international au profit d’un absolutisme moral et d’un interventionnisme global. Mais ils…