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TRIBUNE - Une partie de la gauche a saisi le Conseil constitutionnel au sujet de la loi contre le narcotrafic. Loin de sauver le pays de l’émergence d’un soi-disant État gendarme, elle empêche au contraire les législateurs de répondre à la demande d’ordre des Français, soutient l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.
En ces temps de majorité introuvable et d’instabilité gouvernementale, l’immobilisme parlementaire pourrait être une tentation du «bloc central ». Il lui éviterait de s’exposer à la fureur des oppositions et au risque de censure. Mais le répit ainsi obtenu serait illusoire. Et l’attentisme serait néfaste au pays, alors que tant d’urgences - budgétaires, mais aussi régaliennes - requièrent des initiatives législatives.
Aussi, l’adoption de la loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic est-elle une heureuse démonstration de résilience démocratique. Il faut rendre à ses protagonistes (et d’abord aux ministres de l’Intérieur et de la Justice) un hommage d’autant plus appuyé que ce texte, loin de se contenter de quelques mesures symboliques mais marginales, prend à bras-le-corps l’ensemble des problématiques juridiques liées à la lutte contre le narcotrafic : organisation judiciaire, techniques d’enquête, procédure pénale, protection des témoins, tenue des audiences, conditions…