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Jean-Brichel a giflé le gamin

1 month_ago 16

         

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Poème très librement et très vaguement inspiré par « les Imprécations de Camille » de Pierre Corneille dans « Horace » (1640)

Le décor : La vieille Marquise de Morveux d’Enarque – née Trogneux du Touquet –  a fait un voyage pénible vers l’Indochine (que je me refuse à appeler « Vietnam »). À son âge canonique, les voyages la fatiguent, mais ce qui l’épuise encore davantage, c’est la logorrhée, la diarrhée verbale et surtout l’autosatisfaction  permanente de son galopin de mari. Ce dernier accumule les sottises mais il est toujours content de lui. Au sortir de l’avion qui vient de les déposer à Hanoï, il veut lui passer devant. Elle ne supporte plus ses foucades et elle le gifle publiquement…

Grand Dieu, je n’en puis plus de ce sale garnement !

Son manque de respect  me met dans les tourments.

Car présentement, il ne m’épargne rien.

Je suis la vieille épouse d’un arrogant vaurien.

Pourtant il me doit tout, il est un peu ma chose,

Mais à quoi est-il bon ? En fait à pas grand-chose !

Moi, je l’ai déniaisé, je lui ai tout appris :

À faire des galipettes, à jouer la comédie (1).

Moi qui le connais bien, je le sais fort menteur,

Mais sachant, si besoin, se faire beau parleur.

Pour garder son amour, j’ai tout fait pour lui plaire :

Je me suis court vêtue, coiffée comme un cocker.

Or, dès que je m’absente, ce gamin mal fini

Retourne faire le beau dans sa Cour d’invertis.

Et non content de ça, il s’entoure de radasses

Plus décaties que moi ; il aime les vieillasses.

Qu’ont-elles de plus que moi ses nouvelles copines ?

Là, je ne comprends pas, et ça me turlupine.

Voilà qu’il se complaît, et sans la moindre gène,

À draguer lourdement la mère von der La Hyène.

Si pareille salope doit finir dans son lit,

Elle le paiera très cher, c’est moi qui vous le dis !

Dussé-je pour cela remuer ciel et terre,

Car rien ne calmera ma haine et ma colère.

Je lui  ferai la peau, oui  je la crèverai,

Pour lui passer l’envie de me cornecufier.

Et le courroux du Ciel, allumé par mes vœux

Fera pleuvoir sur elle un déluge de feux !

Et avec  bonheur, la vouant aux gémonies,

Ne reculant devant aucune ignominie,

Et voir cette catin, à son dernier soupir,

Moi seule en être cause et mourir de plaisir.

Mais préventivement, tant pis pour le gamin,

Je viens brutalement de lui coller un pain.

Qu’il en rabatte un peu, mais aura-t-il compris

Qu’il doit à mon égard un brin de courtoisie ?

J’ai frappé comme un bœuf, pis qu’un simple soufflet.

Il en a vacillé ; il a failli tomber.

Il m’a tendu la main pour quitter cet avion ;

Dois-je y voir, de sa part, acte de contrition ?

Moi, je suis bien contente de l’avoir molesté.

Et ce n’est qu’un début, je peux recommencer.

Il comprendra j’espère que malgré mon grand âge,

Je suis assurément le mâle du ménage… (2)

Morale de la fable :

Lorsque l’on est vieille catin,

Amourachée  d’un galopin,

Il ne faut point vouloir du mal

À ses éventuelles rivales.

Il faut mieux baffer le coquin,

Qui fera moins le malin.

Pour calmer un enfant gâté,

Il y a bien mieux : … la fessée.

Cédric de Valfrancisque

1)- On se souvient que la marquise fut la professeur(e) de français ET de théâtre du jeune Emmanuel de Morveux d’Enarque lorsqu’il était lycéen à Amiens, et qu’elle l’a déniaisé lorsqu’il avait à peine 16 ans. De nos jours, on qualifierait cela de « détournement de mineur ».

2)- La vieille marquise fait allusion, je présume, à ce surnom de « Jean-Brichel » dont j’ignore totalement l’origine.

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