Les ressortissants français souhaitant quitter l'Iran peuvent partir "sans visa" via l'Arménie et la Turquie, où "les frontières sont ouvertes", a annoncé jeudi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, au septième jour du conflit entre l'Iran et Israël. Pour ceux souhaitant quitter Israël, le ministre a appelé les Français à gagner par la route la Jordanie et l'Egypte.

La France fait le choix de ne pas évacuer ses ressortissants d'Iran et d'Israël. Le ministre des Affaires étrangères a une nouvelle fois répété la ligne du Quai d'Orsay, jeudi, lors d'une conférence de presse. Jean-Noël Barrot appelle les Français sur place à se signaler auprès des ambassades, et à s'éloigner le plus possible des zones de combats. Mais pour rentrer en France, le Quai d'Orsay appelle ses ressortissants à quitter les deux pays par leurs propres moyens.

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"Je préfère rester ici"

Paris appelle les Français en Israël à rejoindre par leurs propres moyens les frontières égyptiennes et jordaniennes en leur promettant un accompagnement vers les aéroports une fois sur place. Une option inenvisageable pour Alan, jeune français bloqué à Tel-Aviv. 

"Je trouve ça trop dangereux de voyager seul dans ce genre de pays, sachant qu'on ne parle pas la langue, qu'on ne connait pas et qu'on ne sait pas comment ça se passe pour les visas. Je préfère rester ici, même si c'est sous les bombardements, que d'aller dans un pays où je ne sais pas comment je serais accueilli", explique-t-il au micro d'Europe 1.

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"Ce n'est pas une manière très sûre"

En Iran, même consigne. La France incite ses ressortissants à rejoindre par eux-mêmes la Turquie ou l'Arménie dont les frontières sont ouvertes sans besoin de visa. Depuis la France, Negar s'inquiète pour ses parents, qui étaient bloqués à Téhéran et qui sont désormais en route vers l'Arménie au prix d'un voyage périlleux. 

"C'est vrai qu'on a l'impression d'être seule. Ce n'est pas une manière très sûre. Il y a du vandalisme sur place car les gens savent que les personnes qui partent ont des biens sur eux et de l'argent. moi, je ne suis pas très rassurée de savoir que mes parents vont à la frontière", admet-elle. 

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Et pour ceux qui ne pourraient pas sortir du pays par leurs propres moyens, la Quai d'Orsay promet des convois spéciaux d'ici la fin de la semaine pour permettre aux Français de fuir la République islamique. 

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