NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway

SAUL LOEB/AFP
Article abonné
Le soutien électoral des évangéliques à Donald Trump remet sur le devant de la scène la notion de théodémocratie à l'américaine développé par Jean-François Colosimo, directeur général des éditions du Cerf et auteur de Dieu est américain. De la théodémocratie aux États-Unis (Fayard, 2006). Il répond aux questions de « Marianne ».
« Je tiens à remercier tout le monde, et en particulier Dieu. Je veux simplement dire que nous t’aimons, Dieu, et que nous aimons notre grande armée. Protège-les. Que Dieu bénisse le Moyen-Orient. Que Dieu bénisse Israël et que Dieu bénisse l’Amérique », affirmait Donald Trump dans un discours le 21 juin dernier au soir, juste après que des bombes américaines aient touché les sites nucléaires iraniens d’Ispahan, Natanz et l’installation souterraine de Fordo.
À LIRE AUSSI : Guerre Iran-Israël : les États-Unis ont bombardé trois sites nucléaires iraniens
Une référence à Dieu l'inscrivant dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Mais le 47e président des États-Unis se distingue davantage par un électorat dans lequel les évangéliques sont surreprésentés. Que dit le soutien de cet électorat sur l'évolution du rapport des États-Unis à la religion ? Est-elle simplement une manière de justifier un glissement vers une doctrine interventionniste ? Pour y voir plus clair, « Marianne » s'est entretenue avec Jean-François Colosimo, directeur général des éditions du Cerf et auteur de Dieu est américain. De la théodémocratie aux États-Unis (Fayard, 2006).