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"Je n’ai pas trop d’espoir pour l’avenir" : six mois après sa prise de pouvoir, al-Charaa peine à convaincre les Syriens

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Le président syrien, Ahmad al-Charaa, le 7 juin dernier, recevait une délégation de femmes des provinces syriennes, à Damas.
Le président syrien, Ahmad al-Charaa, le 7 juin dernier, recevait une délégation de femmes des provinces syriennes, à Damas.
IMAGO/APAimages

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Reportage

Par Hugo Lautissier

Publié le 01/07/2025 à 18:00

À la suite de la chute du régime al-Assad, une partie de la société civile syrienne à l'origine de la révolution pacifiste de 2011, dresse un premier bilan de la transition politique. Et ces Syriens ne cachent pas leurs réserves.

Dans le patio de Beit Fari, au cœur de la vieille ville de Damas, la journaliste Zeina Shala passe en revue les photos exposées au festival Al-Bidaya. « Tous ceux qui ont participé aux manifestations en 2011 sont très attachés à ces images de la révolution. Sur celle-ci, on peut lire "Le régime nous tire dessus avec nos propres armes" », détaille la femme aux longs cheveux argentés, coorganisatrice du festival qui célèbre l'anniversaire de la révolution syrienne.

Faire mieux

Au programme : expositions, concerts de chants révolutionnaires et projections de films syriens dont la diffusion avait toujours été interdite par le régime al-Assad. Un renouveau précieux pour la vitalité démocratique du pays. « C'est l'occasion de montrer aux jeunes générations comment tout a commencé et de nous rendre compte du chemin parcouru », ajoute Zeina, qui a tatoué sur son bras gauche la date du 8 décembre 2024, le jour de la chute du régime. Zeina a vécu la guerre en Syrie et a été emprisonnée à deux reprises par le régime pour ses activités de journaliste. « Nous vivions constamment dans la peur. Demander une autorisation au ministère de l'Information était périlleux, résume-t-elle. Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore dans un pays libre, mais au moins, nous, les journalistes, pouvons travailler. » De quoi trancher avec l'ère Assad pendant laquelle les médias n'étaient pas libres.

  • Hugo Lautissier

    Par Hugo Lautissier

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