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Par Hicham Zemrani
Le 1 juillet 2025 à 12h49
Alors que l’ancien premier ministre reproche à LR d’être dans une «forme de climatoscepticisme», le ministre de l’Intérieur et président du parti de droite a rendu les coups.
Passer la publicité Passer la publicitéPour prouver son engagement en faveur de l’environnement, Bruno Retailleau met en avant son «histoire personnelle» et remonte à la décennie passée. En 2013, il a porté avec succès, en tant que sénateur, une proposition de loi visant à inscrire dans le Code civil le principe de «préjudice écologique», près de quinze ans après le naufrage du pétrolier Erika. Ce qui fait dire au ministre de l’Intérieur qu’il n’a «aucune leçon à recevoir» de Gabriel Attal en matière d’écologie.
Invité sur France Inter, Bruno Retailleau était sommé de réagir à l’offensive de l’ancien premier ministre qui a reproché dans Le Monde aux Républicains d’être «dans une forme de climatoscepticisme». Le locataire de la Place Beauvau interprète la sortie du secrétaire général de Renaissance à l’aune de la prochaine élection présidentielle. «Il y a une forme de compétition dans le bloc central. On essaye de surjouer des différences, de se pousser du col, vraisemblablement pour les échéances de 2027», a-t-il relevé, avant d’ajouter : «Je regarde ça très tranquillement avec le calme des vieilles troupes.»
«Écologistes gauchisants de France»
Au même moment sur Franceinfo, Gabriel Attal maintenait ses propos, affirmant que «désormais, sur les questions environnementales, les LR votent systématiquement avec le RN pour détricoter et supprimer des mesures favorables à l’environnement». Pour justifier l’opposition de son parti au principe du «zéro artificialisation nette», Bruno Retailleau a qualifié ce dispositif de «stupide» et «catastrophique». «Quand vous êtes en ville, il n’y a pas de problème, vous pouvez construire à la verticale», a souligné le président de LR.
Refusant l’étiquette de climatosceptique que certains veulent lui accoler, le ministre de l’Intérieur a dénoncé la «maladie infantile de l’écologie», à savoir «le gauchisme». Il en veut notamment pour preuve la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, symbole de l’idéologie des «écologistes gauchisants de France». S’il ne range pas Gabriel Attal dans cette catégorie, il note tout de même que l’ancien premier ministre «vient de la gauche». À bon entendeur.