Le jaune, c’est le Graal du cyclisme. Iconique pour les amoureux de la petite reine, visible entre tous, le maillot Jaune est le maillot du leader du classement général du Tour de France.

L’objectif des coureurs, à la veille du Grand départ à Lille, ce samedi 5 juillet 2025, le porter le dernier jour à l’arrivée à Paris. Mais ce n’est pas le seul maillot distinctif du Tour de France qui en a quatre différents. D’autres moyens de se remarquer, de gagner que le classement général, en prenant en compte que chaque maillot distinctif rapporte des primes.

Maillot jaune

Si le Tour a été créé en 1903, il faut attendre 1919 pour voir le maillot Jaune débarquer sur l’épreuve reine du cyclisme. Objectif déjà : rendre le leader du classement général facilement identifiable.

Pourquoi jaune ? En référence à la couleur du journal L’Auto, créateur de la Grande Boucle.

Le premier porteur du maillot jaune est français : Eugène Christophe, le 19 juillet 1919 au départ de Grenoble et en direction de Genève. Le premier sponsor de la tunique est une entreprise de laine, Sofil, qui commence à parrainer et offre une prime quotidienne au porteur.

Désormais, et depuis 1987, c’est LCL qui est partenaire du maillot jaune, fabriqué par la marque italienne Santini depuis 2022.

Maillot vert

Il a été introduit en 1953 à l’occasion du cinquantenaire du Tour de France. Le maillot vert récompense les sprinteurs, que ce soit dans les arrivées d’étapes ou les sprints intermédiaires. Le premier vainqueur de ce maillot par points est le suisse Fritz Schaer.

Les points sont répartis en fonction des arrivées (une étape plate rapporte davantage qu’une étape vallonnée), et des sprints intermédiaires, donc. Si ce maillot est vert, c’est en raison du premier sponsor « La Belle Jardinière ». S’il a toujours été vert, en 1968 un changement de sponsor le fait virer au rouge. Pour seulement une édition puisqu’en 1969, il revient à sa couleur originelle.

C’est Skoda qui est partenaire de ce maillot depuis 2015. C’est Peter Sagan qui, sept fois vainqueur du maillot vert, domine le palmarès (2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2018, 2019).

Maillot à pois

Le grand prix de la montagne a été introduit en 1933, mais le maillot à pois n’apparaît sur les épaules des coureurs qu’en 1975. On fête donc, en 2025, ses 50 ans.

Il doit sa couleur au maillot d’un coureur, Henri Lemoine, qui courait sur la piste entre les années 30 et 50 et que Félix Lévitan, co-directeur du Tour avec Jacques Goddet, avait particulièrement remarqué.

Le premier sponsor était le Chocolat Poulain. Aujourd’hui, c’est Leclerc qui est le parrain du grand prix de la montagne. Le recordman de ce classement est Richard Virenque, avec sept victoires (1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2003, 2004).

Maillot blanc

Entre 1968 et 1975, le maillot blanc récompensait le leader du classement combiné (mélange des classements au temps, par points et de la montagne). À partir de 1975, cette tunique blanche récompense le meilleur jeune du peloton. C’est-à-dire que les coureurs sont éligibles à ce classement des jeunes jusqu’à ce qu’ils aient 26 ans, où ils sortent de la catégorie « jeunes ».

C’est l’Italien Francesco Moser qui fût le premier détenteur. Tadej Pogačar, vainqueur en 2020, 2021, 2022 et 2023 détient d’ores et déjà le record de victoires du maillot blanc parrainé par Krys. Le tenant du titre est un certain Remco Evenepoel.

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