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Jagmeet Singh espionné par l’Inde : voici ce que l’on sait

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D’après un article de Stewart Bell et Mercedes Stephenson publié sur Global News le 12 juin 2025

Le Canada est à nouveau secoué par des révélations troublantes sur les activités d’ingérence attribuées au gouvernement indien. Stewart Bell et Mercedes Stephenson rapportent que le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, aurait été placé sous étroite surveillance par un agent présumé de New Delhi, lié de surcroît au groupe criminel Lawrence Bishnoi. Cette filature aurait été suffisamment sérieuse pour amener la GRC à assurer la protection rapprochée de Singh il y a 18 mois.

Les sources citées par Global News, qui ont exigé l’anonymat, affirment que l’agent indien avait une connaissance détaillée des habitudes, déplacements et activités familiales de Singh. Cette surveillance ciblée d’un chef fédéral canadien relance les préoccupations concernant les atteintes à la souveraineté canadienne, alors que le premier ministre indien Narendra Modi est attendu ce week-end au sommet du G7 à Kananaskis.

Singh, qui a depuis perdu son siège aux élections de 2025 et quitté la direction du NPD, avait révélé pendant la campagne électorale qu’il vivait sous protection policière, sans toutefois connaître l’origine exacte de la menace. Il avait alors déclaré que « l’implication semblait pointer vers un gouvernement étranger ». La GRC, de son côté, a indiqué ne pas commenter les mesures de protection ni l’identité des personnes protégées.

Le moment de ces révélations n’est pas anodin : elles surviennent à la veille de la visite de Modi, invité par le premier ministre Mark Carney dans un contexte de diversification des relations commerciales, notamment avec l’Inde, alors que Donald Trump a repris la présidence des États-Unis.

Mais cette décision diplomatique est vivement critiquée. Danish Singh, président de la World Sikh Organization, dénonce « une trahison envers la communauté sikhe et les valeurs démocratiques du Canada ». Selon lui, « l’espionnage présumé de Singh est une atteinte choquante à notre souveraineté ».

En octobre dernier, le commissaire de la GRC Mike Duheme avait révélé que des agents indiens étaient liés à des homicides et actes violents sur le sol canadien. Le recours à des groupes criminels comme le réseau Lawrence Bishnoi, actif dans le trafic et le racket, servirait à cibler des militants sikh favorables à l’indépendance du Pendjab (le mouvement Khalistan).

Ce fut le cas d’Hardeep Singh Nijjar, assassiné devant un temple à Surrey en 2023 alors qu’il organisait un référendum sur l’indépendance du Khalistan. Avant sa mort, Nijjar aurait découvert un dispositif de repérage sur son véhicule. D’autres figures communautaires, comme Moninder Singh, ont également reçu des avertissements sur des menaces crédibles pesant sur leur vie.

Jagmeet Singh lui-même a raconté avoir été contraint de se réfugier dans son sous-sol, d’éviter les fenêtres, et d’avoir songé à quitter la politique par peur pour sa famille. Il a néanmoins poursuivi son rôle de chef du NPD, mais sous surveillance constante.

Sous le gouvernement Modi, les relations entre l’Inde et le Canada se sont durcies. New Delhi accuse Ottawa de ne pas en faire assez contre le mouvement Khalistan, tandis que le Canada reproche à l’Inde de commanditer des actes de répression transnationale sur son territoire. Le rapport de la Commission Hogue classe d’ailleurs l’Inde comme le deuxième pays le plus actif dans les interférences électorales au Canada.

Dans une lettre adressée aux députés cette semaine, plusieurs organisations sikhes canadiennes ont dénoncé l’invitation faite à Modi comme une trahison. « Sa présence au sommet du G7 sans engagement public envers la justice et la reddition de comptes foule aux pieds les principes mêmes que le Canada prétend défendre », écrivent-elles.

La lettre, signée par les dirigeants de cinq importantes organisations — la World Sikh Organization of Canada, la Sikh Federation, le B.C. Gurdwaras Council, l’Ontario Gurdwara’s Committee et le Quebec Sikh Council — est le prélude à une conférence de presse sur la colline parlementaire prévue jeudi.

Alors que le gouvernement Carney affirme avoir reçu des garanties de « dialogue en matière de sécurité et de coopération policière » de la part de l’Inde, les événements récents sèment le doute sur l’efficacité de cette approche. Pour de nombreux Canadiens d’origine sikhe, la venue de Modi au G7 ne fait qu’ajouter l’insulte à l’injure.

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