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Pascal Ito © Flammarion
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Jacques Attali propose, dans « Philosophie de la gratitude » (Autrement), une lecture géopolitique fondée sur la gratitude, montrant que les relations entre États reposent autant sur des dynamiques de reconnaissance, que sur des rapports de puissance. Il en extrait des principes moraux applicables.
Jacques Attali signe un nouvel essai, Philosophie de la gratitude. Soyez toujours reconnaissant, soyez parfois ingrat édité (Autrement). L'économiste, ancien haut fonctionnaire, y développe une réflexion sur le concept de gratitude, qu’il érige en clé d’interprétation des relations géopolitiques. Les États, loin de se limiter à de purs rapports de force, entretiennent entre eux des liens nourris par des sentiments de gratitude ou d’ingratitude réciproques, selon lui.
Après une analyse théorique, Jacques Attali en dégage plusieurs principes normatifs, renouant ainsi avec l’héritage de la philosophie éthique. Il va plus loin en soulignant le caractère révolutionnaire de la gratitude envers les générations futures, tout en dénonçant la manière dont la dette envers les générations passées est souvent instrumentalisée comme un moyen d’oppression. Marianne est allé à sa rencontre.
Marianne : Aviez-vous l’ambition d’écrire un manuel de morale, à la manière de Kant ? N’est-ce pas un peu désuet ?