Maxime Binet demande alors si Louis Sarkozy a un plan de carrière. Ce dernier répond : "J'ai des ambitions, j'ai une volonté politique car je participe au débat culturel, j'écris des tribunes dans mon papier "Valeurs actuelles" qui est tout à fait politique donc je participe déjà mais je n'ai pas envie de vous mentir en disant que j'ai un plan dessiné dans ma tête."

Le fils de l'ancien président français pourrait se présenter aux élections municipales françaises en 2026 comme l'affirment de nombreux médias. Il répond : "Je ne vais pas vous dire que la décision est prise parce qu'elle ne l'est pas. Nous réfléchissons à cette question mais pour l'instant je ne suis absolument pas candidat."

Maxime Binet évoque le rôle que Louis Sarkozy pourrait avoir contre l'extrême droite dans la commune de Menton en France : "Il est vrai que le Rassemblement National menace de prendre la ville. Et je pense que si la ville tombe, la région suivra. Il est vrai que la force électorale du Rassemblement National se caractérise d'abord par une faiblesse de ce qu'on appelle la droite républicaine, c'est-à-dire le centre droit. Mais je n'ai pas la prétention de dire que je suis l'antidote, d'ailleurs je ne suis même pas candidat pour l'instant. Mais il est vrai qu'une présence de droite républicaine forte veut généralement dire une faiblesse du Rassemblement National."

Louis Sarkozy parle ensuite de Donald Trump : "J'étais assez ravi de son élection en novembre 2024. Sur certaines choses, j'aime Donald Trump et je le dis, sur d'autres choses j'aime beaucoup moins. On ne peut pas se raccrocher à ce que dit sa famille politique ou son clan sinon on se noie. Il faut pouvoir penser par soi-même. J'étais ravi de son élection en 2024, il m'a complètement perdu à cause des tarifs douaniers, des bavures policières, il y a beaucoup de choses qui laissent à penser que cet homme est peut-être une menace pour la droite internationale."

L'ensemble de l'interview est à découvrir en vidéo ci-dessus.