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Une mère de quatre filles, dont une âgée de trois ans qui souffre d’une condition génétique rare, vit un stress permanent depuis la fermeture temporaire de l’aile pédiatrique de l’hôpital de Kelowna à la fin de mai. Elle craint un transfert d’hôpital qui occasionnerait d’énormes dépenses pour sa famille.
Des interruptions de service dans l'unité de pédiatrie générale de 10 lits de l’Hôpital général de Kelowna, en Colombie-Britannique, ont été annoncées le 24 mai, avec une fermeture prolongée de six semaines à partir du 26 mai, en raison d'une pénurie de médecins.
Depuis, Susan Peters vit beaucoup d’anxiété pour sa fille Raven, qui se bat depuis quelques jours avec une sorte de virus respiratoire.

Raven est âgée de trois ans et souffre d'une maladie génétique rare qui complexifie ses passages à l'hôpital. Sa mère s'inquiète de la fermeture temporaire de l'unité pédiatrique de l'hôpital de Kelowna et redoute un transfert dans une grande ville.
Photo : Grâcieuseté Susan Peters
Raven est née avec une maladie génétique rare appelée syndrome de Cockayne de type 2.
La petite de trois ans est malentendante, malvoyante, souffre d'un retard de croissance et de développement, et elle est principalement nourrie par sonde gastrique.
Elle est tombée malade en novembre et a dû être hospitalisée pendant neuf jours au service pédiatrique de l’hôpital de Kelowna, et je pense que depuis, sa santé s'est encore dégradée, relate-t-elle.
À ce stade, n'importe quoi pourrait la rendre suffisamment malade pour qu'elle doive se rendre à l'hôpital, ce qui me convient bien évidemment, mais pas nécessairement pour qu'elle doive être transférée.
Or, la régie de la santé de l’Intérieur révèle que l’unité pédiatrique ne pourra pas rouvrir après six semaines, malgré l’embauche récente de quatre nouveaux pédiatres. Leur date d’entrée en fonction n’est pas encore connue.
La régie de santé de l’Intérieur ne dispose pas du nombre de pédiatres requis pour rouvrir en toute sécurité l'unité d'hospitalisation de 10 lits. Nous continuons à travailler à la reprise des services et fournirons des informations actualisées à la communauté, révèle la régie par voie de communiqué.
Une pression financière importante
Si Susan Peters craint autant que sa fille soit transférée, c’est en raison des frais exorbitants qui s’accumulent, comme les frais d'hôtel ou de nourriture pendant un séjour hors Kelowna.
Un transfert soudain, c'est vraiment inquiétant, surtout pour les finances. Étant donné que j'ai trois autres filles et que les classes sont terminées, mon mari ne peut pas prendre des semaines de congé pour s'occuper des enfants si je suis transférée avec Raven, soutient-elle.

L'extérieur de l'entrée principale de l'Hôpital général de Kelowna.
Photo : Radio-Canada / Thomas Popyk
Elle précise qu’un transfert à l’hôpital pour enfants de Vancouver serait sûrement préconisé et qu’en pleine saison estivale, le prix des hôtels est inabordable.
Je sens mon anxiété monter d’un cran, dit-elle.
S’il est toujours possible de se présenter aux urgences, cette mère de quatre enfants dit qu’elle ne se voit pas transporter un gros sac rempli des médicaments et d'autres effets nécessaires dans l’éventualité d’un transfert.
Une période « stressante », reconnaît la ministre
Après un passage d’une journée à Kelowna le 30 juin, la ministre de la Santé Josie Osborne a affirmé en conférence de presse sur un autre sujet qu’elle était ravie de sa rencontre avec les pédiatres, mais aussi les autres spécialistes de l’hôpital de Kelowna.

La ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Josie Osborne, croit que la collaboration sera de mise à l'hôpital de Kelowna pour rétablir les relations de travail qui ont nui au fonctionnement de l'unité pédiatrique de cet hôpital.
Photo : Radio-Canada / Ben Nelms
« Je sais que cette période a été très stressante, en particulier pour les familles de Kelowna, mais aussi pour le personnel médical qui a fait de son mieux dans des circonstances extraordinaires », dit-elle.
Plus tôt en juin, la Dr Alysha MacKenzie-Feder a déclaré à CBC News qu'elle et six autres pédiatres ont quitté l'hôpital en 2023 en raison d'années de charge de travail ingérable.
Ce n'est pas qu'il y ait une pénurie de médecins, c'est que le système n'existe pas pour qu'ils puissent travailler en toute sécurité et de manière durable, estime Mme Mackenzie-Feder.
L’hôpital général de Kelowna est l'un des deux seuls hôpitaux de référence de la région, l'autre étant le Royal Inland Hospital à Kamloops, à environ 214 kilomètres.
La ministre Osborne a confirmé son engagement pour que les diverses parties se consultent.
J'ai personnellement exprimé mon soutien[...] afin que Kelowna dispose d'un hôpital solide et résilient, lance-t-elle.
Changement de garde et démissions
Gavin Dew, député de l’opposition pour la circonscription de Kelowna-Mission, qualifie la fermeture temporaire de l’aile pédiatrique de canari dans la mine qui démontre à quel point la régie de santé de l’Intérieur et l’hôpital de Kelowna sont dysfonctionnels.
« Ces médecins signalent les mêmes problèmes depuis 7 ans et ils n'ont pas été abordés », affirme le député qui s’inquiète pour les familles de sa circonscription.
M. Dew que ce sont les conditions de travail qui nuisent à la rétention du personnel à l’hôpital. Susan Peters déplore que les médecins ne semblent pas avoir été pris au sérieux pendant longtemps.
Par ailleurs, d’autres départements, dont celui d’obstétrique et de gynécologie, ont aussi récemment tiré la sonnette d’alarme.
Dans un communiqué du 27 juin, la régie de l’Intérieur soutient rebâtir la relation de confiance avec les pédiatres.
Pendant ce temps, Mme Peters continue de vivre dans l’angoisse. Je suis sûre que d'autres parents qui ont des enfants aux besoins médicaux complexes ont déjà suffisamment à faire pour s'inquiéter d'un éventuel transfert d'hôpital, décrit-elle.