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« J’ai fini en pleurs dans une cabine » : avant les vacances, acheter un maillot de bain peut devenir un enfer

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Life 06/07/2025 07:30

Sur la liste des choses à emporter en vacances, le maillot de bain est souvent haut placé. Mais quand il faut aller en acheter, le shopping peut vite tourner au cauchemar.

« Je dois trouver un maillot couvrant, mais à ma taille, et joli, et confortable... c’est sans fin » soupire Nino.

« Je dois trouver un maillot couvrant, mais à ma taille, et joli, et confortable... c’est sans fin » soupire Nino.

ÉTÉ - « Acheter un maillot, c’est une après-midi entière dans des magasins, en sueur, avec les larmes aux yeux. » Pour Nino comme pour bien d’autres, au milieu des préparatifs enthousiasmants des vacances, il y a un achat qui tient plutôt de la corvée : se trouver un maillot de bain.

Car si la perspective de passer ses journées à la plage à faire des mots croisés est plus que réjouissante, il faut d’abord trouver la tenue pour le faire. Essayages dans des cabines aux néons peu flatteurs, galères pour trouver sa taille, magasins bondés pendant les soldes d’été… Le moment a déjà de quoi effrayer.

Et à l’heure où le culte de la minceur des années 90 fait son come-back et où mêmes les célébrités autrefois « body-positive » fêtent leur perte de poids sur les réseaux sociaux, essayer des deux pièces dans un centre commercial peut vite se transformer en foire aux complexes. Particulièrement quand on est bombardé d’images de « summer body » nécessairement mince, musclé, glabre… et photoshopé. Trois femmes en ont témoigné auprès du HuffPost.

« Je me suis retrouvée en pleurs dans une cabine »

Première épreuve : savoir quelle taille choisir parmi les élastiques, triangles et ficelles à nouer. « Ma morphologie (petite taille mais hanches et cuisses curvy) fait que je trouve rarement des maillots une pièce qui me vont : soit le bas est trop serré, soit le haut est trop flottant, raconte Nino. Pour les deux pièces, même galère : soit le haut est trop grand, soit le bas est trop petit. »

C’est toujours un mauvais moment pour la jeune femme de 25 ans, qui garde un très mauvais souvenir d’une longue journée de shopping il y a deux ans. « J’y ai passé des heures, je me suis retrouvée en pleurs dans une cabine car j’avais fini par me trouver immonde. Chaque maillot qui ne va pas, c’est un rappel que mes cuisses sont “trop grosses”. »

Sans parler des coupes de maillots à la mode, très échancrés pour le bas, et qui laissent donc paraître des poils. « En tant que personne qui ne s’épile pas, je ne peux pas me sentir à l’aise dans ce genre de tenue à cause du regard masculin. Donc je dois trouver un maillot couvrant, mais à ma taille, et joli, et confortable… c’est sans fin. »

« Stressant et prise de tête »

Des coupes aussi inconfortables pour les bas que pour les hauts, comme le raconte Marie. « Moi, j’ai une poitrine un peu importante donc je ne peux pas porter un triangle, ou un bandeau : ça ne tient pas », témoigne la trentenaire, qui déplore que les maillots de bain soient « faits pour de silhouettes fines et minces ». Au moment de renouveler son stock elle sait que, quoi qu’il arrive, ce moment sera « stressant et prise de tête ».

Marianne, 32 ans, a même réussi à éviter l’exercice pendant quinze ans, en évitant de partir en vacances à la mer ou même à la piscine. Jusqu’à l’été dernier, où elle a été forcée de sauter le pas. « Ça me stressait de fou de devoir trouver un maillot, car je déteste faire les magasins, je déteste passer en cabine d’essayage de manière générale (il y fait chaud, la luminosité est naze, je rends quasiment toujours les vêtements que je vais essayer parce qu’ils sont plus beaux sur cintre que sur moi…). Finalement j’ai commandé en ligne pour essayer chez moi », détaille-t-elle.

Être obligée de replacer son maillot sans cesse

À la recherche de confort, Marianne se tourne vers une marque de surf espérant qu’elle soit plus tournée vers la pratique que l’esthétique. « Mais quand je suis allée à la mer avec, le haut de bikini en triangle bougeait tout le temps et avec mes mouvements dans l’eau, j’étais obligée de le replacer et de m’inquiéter de si mes seins étaient sortis du tissu ou non », soupire-t-elle. Cette année, donc, retour à la case départ : « je veux trouver un maillot qui me convienne mieux, mais aussi qui me plaise, donc je sens que je vais y passer beaucoup de temps ».

Étant diabétique par ailleurs, la trentenaire est restreinte dans ses choix : « j’ai des patchs sur le ventre et le bras, donc les une pièce par exemple, c’est mort car je dois pouvoir connecter mon appareil à insuline au patch que j’ai sur le ventre. Pourtant, ça résoudrait mon problème de seins qui ne tiennent pas dans le maillot - ce qui est ironique, sachant que je n’en ai quasiment pas ! »

Malgré cette étape complexante, toutes les interrogées se sentent bien au moment de la baignade. « J’essaie de ne pas y penser quand je suis à la plage, je me dis que moi je ne regarde pas les gens et je ne les juge pas, donc probablement que les autres non plus », conclut Marianne.

Quant à Nino, elle a, « par miracle », trouvé deux maillots qui lui vont et qu’elle conserve précieusement. « Ma grande peur, c’est qu’un jour ils ne m’aillent plus et que je doive recommencer mes recherches. » Et pour se sentir bien dans son corps, quelle que soit sa tenue, « ce qui m’a réellement aidée, c’est le féminisme : voir des femmes, fines, grosses, avec des morphologies différentes, ensembles pour la même cause. Ça m’a fait réaliser qu’en réalité, le monde s’en fout que j’aie des grosses cuisses. Probablement même que personne ne pense ça, et que c’est dans ma tête. »

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