Ce n'est pas la première fois que le cinquantenaire fait ce genre de demande. Il avait déjà tenté d'obtenir à quatre reprises des droits parentaux sur des enfants qu'il avait au Royaume-Uni, selon des documents judiciaires.

Son dossier a été rejeté par le juge qui parle de lui comme "un homme qui cherche à contrôler" et qui utilise les femmes comme de la "marchandise". Il ferait passer ses requêtes comme étant une volonté d'aider. La mère non biologique de l'enfant en question décrit l'implication de l'Américain comme étant un "cauchemar et une histoire d'horreur".

Une demande refusée en 2022

Le tribunal de Middlesbrough a refusé la demande d'Albon pour la garde de la fille née en mai 2022. Une autre demande de droits parentaux a été faite pour une autre fille, née en mars 2023 mais a également été réfutée. Dans les deux cas, il a eu des relations sexuelles avec les femmes. Il explique sur sa page Facebook que c'est un service "gratuit" qui permet d'éviter "de voir un type bizarre en blouse blanche vous regarder".

L'homme de 54 ans a des enfants dans les quatre coins du monde dont une dizaine en Amérique du Sud, en Australie et au Royaume-Uni. Ses services de don de sperme avaient lieu aux États-Unis mais ont pris fin en 2017 lorsqu'un mandat d'arrêt a été émis contre lui pour des pensions alimentaires non payées s'élevant à plusieurs milliers de dollars.

En août dernier, Robert Albon a partagé dans une interview au Sun les chiffres ahurissants de ses "dons de sperme" : "J'ai eu environ 180 enfants et j'en ai rencontré environ 60."