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En novembre 2022, après avoir été arrêtée par la police près de Melitopol, Hanna Peklo a été violée par un soldat russe. Le département des crimes de guerre ukrainien a identifié le violeur.
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Après sa libération, elle n’est pas allée voir la police et a longtemps gardé le silence, pour protéger ses enfants. D’abord parce qu’ils vivaient encore en territoire occupé par l’armée de Moscou, puis, après qu’ils l’ont rejointe du côté ukrainien de la ligne de front, parce que « ces histoires ne les regardent pas », même s’ils « sauront tout un jour ». Le silence aussi parce qu’il est peu probable que l’officier russe qui l’a détenue et violée réponde un jour de ses crimes devant la justice. Elle pense n’être qu’une femme parmi tant d’autres, dans le cauchemar de l’occupation russe, et que son violeur n’est qu’un parmi tant d’autres, à l’abri en Russie, dans un océan d’impunité.
La police et la justice ukrainiennes se sont lancées dans une mission titanesque, presque impossible, depuis l’invasion russe, le 24 février 2022 : enquêter sur chaque crime commis durant la guerre, du plus grave au plus anodin, de la pire tuerie de civils innocents aux pillages et aux vols. Des dizaines de milliers d’affaires sont en cours d’instruction. Jusqu’à présent, des actes d’accusation ont été émis à l’encontre de 679 individus (171 Ukrainiens et 508 Russes), dont 53 accusés de crimes impliquant des violences sexuelles, et les tribunaux ont condamné 189 personnes pour crimes de guerre (19 détenus et 170 par contumace).
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