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Isthme de Chignecto : la Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse refuse de trancher

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Les avocats d’Ottawa soutenaient que l’isthme de Chignecto était une perte de temps pour la Cour.

Un train circule sur une voie ferrée près d'une autoroute et tout près de l'eau.

L'isthme de Chignecto est une bande de terres basses qui relie la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Le chemin de fer et la Transcanadienne passent à cet endroit menacé par les inondations et par les ondes de tempête. (Photo d'archives)

Photo : CBC / Shane Fowler

La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse se range derrière les avocats du gouvernement fédéral et refuse de se prononcer sur la question de savoir qui est responsable de l’isthme de Chignecto.

Cet isthme est une bande de terre à la frontière de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. Menacé par la montée des eaux, ce territoire risque d’être submergé, ce qui couperait le lien terrestre entre ces deux provinces maritimes.

Une carte montre les provinces de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, l'isthme de Chignecto ainsi que la baie de Fundy et le détroit de Northumberland.

L'isthme de Chignecto est la bande de terre qui relie la Nouvelle-Écosse au Nouveau-Brunswick et, donc, au reste du Canada.

Photo : Radio-Canada

La Transcanadienne et le chemin de fer du Canadien National (CN) passent à cet endroit, ce qui en fait un lien névralgique pour le transport de marchandises et de passagers.

En 2023, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse avait demandé à la Cour de déterminer si l'infrastructure destinée à protéger l'isthme de Chignecto relevait de la seule responsabilité du gouvernement fédéral pour qu'il assure seul le financement des travaux nécessaires à la protection de cette zone.

À l'heure actuelle, Ottawa, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick ont signé un accord qui prévoit un partage des coûts à 50 % par le fédéral et à 50 % par les provinces maritimes.

Les avocats d’Ottawa demandaient au tribunal néo-écossais de ne pas se prononcer à ce sujet.

Ils arguaient que la question soulevée par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse était vague et qu’elle manquait de cadre législatif pour évaluer la compétence.

Dans leur refus de se prononcer, le juge en chef Michael Wood ainsi que les juges David Farrar et Anne Derrick se disent en accord avec ces arguments d’Ottawa.

La question est perçue comme pouvant être utilisée à des fins politiques, en particulier en ce qui concerne les disputes entre la Nouvelle-Écosse et le gouvernement fédéral sur le financement, écrivent-ils dans leur décision rendue vendredi.

L’imprécision de la question et ses connotations politiques rendent inappropriée une réponse de ce tribunal, ont-ils statué.

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