Yaoundé, 25 juin 2025 – Après sa démission fracassante du gouvernement, Issa Tchirona Bakary officialise sa candidature à la présidentielle camerounaise d’octobre 2025. Dans une lettre ouverte bouleversante, l’ex-ministre dénonce un « système à bout de souffle » et promet une refonte totale de l’État. Alors que 78% des jeunes camerounais réclament l’alternance*, ce plaidoyer pour « le pouvoir au peuple » pourrait redessiner l’avenir du pays. Décryptage exclusif.

Alternance démocratique : Un changement radical

Plan économique : Souveraineté et innovation

Issa Tchirona Bakary lance un appel historique : « Tournons la page d’un système centralisé qui étouffe nos institutions ». Sa priorité ? Une réforme électorale garantissant des scrutins « incontestables », avec un dialogue national inclusif. « L’alternance n’est pas une menace, c’est le souffle de la République », insiste-t-il, visant une transition pacifique.

Face à l’insécurité (Boko Haram, crise anglophone, violences urbaines), il promet une nouvelle doctrine sécuritaire : armée professionnelle, justice implacable et État présent sur tout le territoire. « Chaque enfant doit aller à l’école sans crainte », martèle-t-il, évoquant le drame de Mathis, tué à Yaoundé.

Économiquement, Tchirona mise sur la jeunesse et l’agriculture. Un Fonds National Jeunesse financera les startups et l’agriculture connectée. « Le Cameroun nourrira le Cameroun » : son plan agricole vise l’autosuffisance via l’irrigation modernisée et un crédit facilité aux paysans.

Pour la diaspora, il propose la binationalité et des incitations à l’investissement local. « Vous n’êtes pas une élite exilée, mais des bâtisseurs », affirme-t-il, saluant leur rôle vital.

En santé, il promet des mutuelles solidaires et des hôpitaux modernisés. « La santé est un droit, pas un privilège », rappelle-t-il, ciblant les zones rurales oubliées.

Avec 16 engagements concrets, Tchirona incarne l’espoir d’un « Cameroun debout ». Sa candidature cristallise une soif de changement, mais son succès dépendra de l’unité nationale. Et vous, pensez-vous que cette alternance soit la solution pour le Cameroun ?