Issa Tchiroma Bello Bouba au Cameroun font l’objet d’une déclaration explosive du RDPC qui dénonce leurs candidatures présidentielles. Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la Communication du Comité central du parti au pouvoir, a livré une analyse sans concession affirmant qu’«il n’y a rien de nouveau» dans ces défections politiques. Cette sortie fracassante révèle les tensions internes qui secouent l’échiquier politique camerounais à l’approche de l’élection d’octobre 2025. Découvrez les dessous de cette guerre ouverte entre anciens alliés.

Fame Ndongo dénonce : «stratégie classique» des transfuges

La réaction du RDPC face aux candidatures Issa Tchiroma Bello Bouba révèle une stratégie de contre-attaque implacable. Jacques Fame Ndongo qualifie ces défections de «stratégie classique» dans une interview exclusive.

«Monsieur le président de la République, président national du RDPC, avait vu venir ces développements. Et ces défections sont acquises majoritairement au RDPC de redevabilité du président Paul Biya», déclare le responsable de la communication du parti au pouvoir.

Cette analyse cinglante vise directement les deux anciens ministres qui ont quitté le navire gouvernemental. Fame Ndongo souligne que ces départs étaient prévisibles depuis longtemps, minimisant ainsi leur impact sur la stabilité du régime.

La stratégie du RDPC consiste à présenter ces candidatures comme des manœuvres opportunistes dénuées de substance politique véritable.

Élection 2025 : RDPC minimise impact des candidatures rivales

L’approche du RDPC pour neutraliser l’effet Issa Tchiroma Bello Bouba repose sur la dédramatisation totale. Fame Ndongo affirme que le parti dispose d’une «stratégie imparable» pour conserver l’électorat.

«La stratégie est simple : fidéliser militants et acquis, persuader l’électorat flottant, convaincre l’électorat hostile et contrecarrer de manière préventive tout acte susceptible», explique le secrétaire à la communication.

Cette déclaration révèle la confiance du parti présidentiel malgré ces défections retentissantes. Le RDPC mise sur son implantation territoriale et ses ressources pour maintenir sa domination politique.

L’analyse de Fame Ndongo suggère que ces candidatures ne représentent qu’une «fraction de seconde» dans l’histoire politique camerounaise, témoignant d’un mépris assumé envers ces nouvelles ambitions présidentielles.

Pensez-vous que ces défections peuvent réellement ébranler la domination du RDPC ?