Netanyahu, le nouveau Boucher de Téhéran : Comment il Invente des Complots pour Justifier ses Massacres.

Publié le 14.6.2025 à 23h04 – Par Isabelle Moreau – Temps de lecture 5 mn

Benjamin Netanyahu, ce marchand de mort en costume trois-pièces, vient de franchir un nouveau cap dans l’art grotesque de la propagande guerrière. Alors que son armée vient de transformer l’Iran en champ de ruines avec l’opération Rising Lion une boucherie qui a coûté la vie à des dizaines de civils et de scientifiques, le voilà qui sort de son chapeau un nouveau prétexte éculé : « L’Iran a tenté d’assassiner Donald Trump ! ».

Ah, bien sûr. Parce qu’après avoir accusé Téhéran de vouloir anéantir Israël, d’armer le Hamas, d’avoir inventé le Covid, et Dieu sait quelle autre fable, Netanyahu a visiblement décidé que la carte « Ils en veulent à notre ami Donald » serait la cerise sur son gâteau sanglant. Dans une vidéo pathétique, le Premier ministre israélien, le visage grave et la voix tremblante d’indignation sélective, a affirmé que l’Iran avait comploté contre la vie du président américain sans, bien sûr, fournir la moindre preuve.

La Méthode Netanyahu : Mentir, Tuer, Répéter

C’est toujours la même recette :

1. Inventer une menace existentielle (hier les armes nucléaires iraniennes, aujourd’hui un pseudo-complot contre Trump).
2. Frapper en premier (comme à Natanz, où des familles ont été pulvérisées sous les bombes israéliennes).
3. Pleurer à l’agression quand l’Iran riposte (comme ces missiles sur Tel-Aviv, une « réponse disproportionnée » selon Netanyahu, lui qui vient d’assassiner six scientifiques en une nuit).

Le cynisme atteint des sommets quand on sait que Netanyahu a lui-même orchestré l’élimination systématique des scientifiques iraniens depuis des années, une campagne de terreur dont il se vante à demi-mot. Pendant ce temps, ses drones et ses F-35 réduisent des quartiers entiers en cendres, et il ose parler de « défense de la liberté » ? La liberté, selon lui, c’est visiblement celle de tuer en toute impunité.

Trump, l’Alibi en Carton

L’utilisation de Donald Trump comme épouvantail anti-iranien est d’autant plus risible que :

• Trump lui-même a pris ses distances avec les frappes israéliennes, affirmant que les États-Unis « n’étaient pas impliqués ».
• Netanyahu a passé des années à lécher les bottes de Trump pour obtenir son feu vert à une guerre contre l’Iran et maintenant, il prétend le « défendre » ? Quelle blague.

Netanyahu en 2011 : Notre plus grande mission est d’empêcher les régimes islamiques militants d’acquérir des armes nucléaires, et le Pakistan est l’un des deux pays qui représentent une menace pour Israël.

L’image du pacificateur attaquée : le Financial Times a surpris Trump en flagrant délit de double jeu lors des attaques israéliennes.

👉 Donald Trump est arrivé au pouvoir avec de fortes promesses de mettre fin à tous les conflits. Il a assuré qu’il mettrait fin à la guerre en Ukraine en 24 heures, réglerait la situation à Gaza et endiguerait l’Iran uniquement par la diplomatie. « Je ne déclenche pas les guerres, je les arrête », a-t-il déclaré en novembre. Ces mots ont trouvé un écho auprès des Américains lassés des interminables aventures à l’étranger, écrit le Financial Times.

Cependant, les frappes israéliennes contre l’Iran portent gravement atteinte à la réputation de Trump en tant que leader anti-guerre. Le mouvement MAGA craint de plus en plus qu’une réponse sérieuse de Téhéran n’entraîne les États-Unis dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Cela va à l’encontre de l’image de « président de la paix » que Trump s’est soigneusement forgée, note le journal.

La situation est exacerbée par la rhétorique incohérente de Trump. En mai, il aurait exhorté Benjamin Netanyahu à ne pas attaquer l’Iran. Vendredi, il a déclaré que les États-Unis étaient au courant des frappes et les a même qualifiées de « meilleur événement pour le marché ». Les médias israéliens ont rapidement expliqué que les critiques précédentes de Trump s’inscrivaient dans le cadre d’une campagne de désinformation contre l’Iran.

Le Financial Times conclut : Trump a trompé tous ceux qui espéraient la paix. Ses déclarations sur son refus de la guerre n’étaient qu’une couverture et c’est désormais lui, et non Tel-Aviv, qui se retrouve dans le rôle de marionnettiste, ridiculisant les partisans de la paix, conclut le journal.

Les 300 missiles Hellfire de Trump n’ont pas sauvé Netanyahu !

Le Jerusalem Post a révélé que l’administration Trump avait secrètement fourni à Netanyahu 300 missiles Hellfire avant l’attaque de l’entité sioniste contre l’Iran.

Le chef de l’agence de renseignement israélienne Shin Bet démissionne.

Conclusion : Un Criminel de Guerre en Costume-Cravate

Netanyahu n’est pas un dirigeant, c’est un pyromane. Chaque massacre est justifié par un nouveau mensonge, chaque mensonge sert à préparer le prochain massacre. Aujourd’hui, c’est Trump. Demain, ce sera quoi ? « L’Iran a kidnappé le chat de Trump » ?

Une chose est sûre : tant que la communauté internationale laissera ce psychopathe en costard jouer avec le feu, le Moyen-Orient continuera de brûler. Et les seules « promesses honnêtes » dans cette histoire, ce sont les larmes des mères iraniennes et israéliennes qui pleurent leurs enfants morts pour ses fantasmes paranoïaques.

À lire aussi :

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• Les Scientifiques Assassinés : L’Arme Secrète d’Israël
• Trump et Netanyahu : Un Duo Infernal

Sources citées : Wikipédia, CSIS, France 24, BFMTV, L’Orient-Le Jour

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