La trêve annoncée, ce mardi, par Donald Trump entre Israël et l’Iran a suscité une vague de réactions prudentes dans le monde. Si la Russie, l’Union européenne ou la France saluent cette initiative, tous insistent sur la fragilité d’un cessez-le-feu déjà mis à mal par de nouvelles frappes.

Annoncé dans la nuit, ce mardi, par Donald Trump, le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran n’aura pas eu le temps d’installer la confiance. Les réactions diplomatiques se sont multipliées, toutes empreintes d’une extrême prudence face à une situation jugée "instable" et "volatile" par de nombreux dirigeants.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

La Russie, alliée traditionnelle de l’Iran, a été dans les premières à réagir. Moscou s’est dite satisfaite de cette trêve, tout en espérant qu’elle pourra "s’inscrire dans la durée". Même satisfaction du côté de l’Arabie saoudite et de l’Union européenne. À Oslo, en marge d’un sommet de l’OTAN, Emmanuel Macron a lui aussi salué l’annonce, tout en appelant à la vigilance : "C’est une très bonne chose que le président Trump ait appelé à la cessation du feu. Mais les dernières minutes ont montré que la situation demeurait très fragile, il faut suivre cela avec beaucoup de vigilance."

Un cessez-le-feu déjà fragile

Ce climat de méfiance s’explique par la réalité du terrain. À peine quelques heures après l’entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu, ce mardi, à 6h du matin, heure française, des missiles iraniens ont été interceptés dans le nord d’Israël, remettant en cause la trêve naissante. Un cessez-le-feu censé se dérouler en deux phases et déboucher sur une fin officielle du conflit d’ici à 24 heures. Une échéance qui semble, à ce stade, hautement incertaine.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Donald Trump, qui a surpris la communauté internationale en initiant ce cessez-le-feu inattendu, s’est de nouveau exprimé dans la journée. Le président américain, visiblement agacé, a appelé "Israël à ne pas lâcher ses bombes sur l’Iran", tout en maintenant que les négociations doivent se poursuivre.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Recevoir la Newsletter Matinale Europe1

Tous les jours

Plus d'articles à découvrir