Le président américain a assuré ce mercredi n'avoir pas encore pris de décision sur un soutien militaire aux côtés des forces israéliennes en Iran. Donald Trump a participé pour la deuxième fois en deux jours à une réunion dans la fameuse "Situation Room", cherchant à éviter un conflit ouvert au Moyen-Orient.

Une drôle de manière de faire de la diplomatie. Ce mercredi soir dans le Bureau ovale, le président américain Donald Trump s'est exprimé devant la presse pour confirmer son indécision quant à la possibilité d'une intervention américaine en Iran. "Je vais peut-être le faire, peut-être pas", a-t-il déclaré avec son ton goguenard, assurant que "personne" ne savait ce qu'il allait "faire".

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Depuis 48 heures, les spéculations s'intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis à la guerre entre Israël et Iran, après plusieurs jours d'échanges de tirs intenses entre les deux pays ennemis. Et la réponse pourrait encore se faire attendre : "J'aime prendre une décision finale une seconde avant la limite", a-t-il poursuivi au cœur de la Maison Blanche.

Éviter un conflit ouvert avec l'Iran

Le président américain et ses plus proches conseillers sont ensuite allés dans la Situation Room, la salle de crise en sous-sol où se prennent les décisions militaires les plus sensibles. Aucune déclaration officielle n'a été faite à l'issue de cette réunion.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Toutefois, le média CNN, qui a pu s'entretenir avec plusieurs officiels sous couvert d'anonymat, indique que Donald Trump cherche toujours à éviter un conflit ouvert avec l'Iran. Une frappe américaine était semble-t-il envisagée ces derniers jours, mais le président américain l'aurait reporté, espérant toujours que l'Iran accepte de négocier.

Dès lors, les Américains se concentrent sur une problématique bien précise : comment détruire les installations nucléaires souterraines sans pour autant déclencher un conflit total avec Téhéran. L'option envisagée par Washington est une utilisation des bombardiers B2, avec leurs bombes GBU-57, les seules capables d'atteindre et de détruire les bunkers enfouis à des dizaines de mètres sous terre.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

La situation risque encore d'évoluer dans la journée, puisqu'une troisième réunion dans la Situation Room est prévue ce jeudi.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Recevoir la Newsletter Matinale Europe1

Tous les jours

Plus d'articles à découvrir