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Israël-Iran : la flambée du pétrole inquiète les marchés mondiaux

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D’après un article de Lucy Hooker publié sur BBC le 13 juin 2025

Les frappes israéliennes contre l’Iran, suivies de représailles, ont eu des répercussions immédiates sur les marchés financiers internationaux. Vendredi après-midi, le prix du pétrole avait bondi de 7 %, nourrissant la crainte d’un nouveau choc énergétique global.

Un marché pétrolier fébrile

Le Brent, référence internationale du pétrole brut, a brièvement grimpé de plus de 10 % avant de redescendre autour de 75 dollars le baril. Cette hausse soudaine s’explique par la nervosité des marchés face aux risques géopolitiques. Néanmoins, comme le souligne Lucy Hooker, le prix reste inférieur à celui de l’année précédente et bien loin du pic de 130 dollars atteint en 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Des répercussions possibles sur les prix à la pompe… et au supermarché

Une hausse du prix du pétrole peut entraîner une augmentation du prix de l’essence, mais aussi affecter toute l’économie. L’énergie étant un facteur clé dans les coûts de production, d’emballage, de transport ou d’exploitation agricole, son renchérissement pourrait se traduire par des prix plus élevés pour l’alimentation, les voyages ou les biens de consommation.

David Oxley, économiste chez Capital Economics, estime qu’une hausse de 10 dollars du baril pourrait faire grimper les prix à la pompe d’environ 7 pence au Royaume-Uni. Mais il précise que ce n’est pas uniquement le pétrole qui est concerné : le gaz naturel aussi a vu ses prix monter après les attaques, bien que ses effets mettront plus de temps à se faire sentir sur les factures des ménages.

Le détroit d’Ormuz sous surveillance

Pour Richard Bronze, spécialiste de géopolitique chez Energy Aspects, l’enjeu majeur demeure le détroit d’Ormuz, par lequel transite environ 20 % du pétrole mondial. Si ce corridor maritime situé au sud de l’Iran venait à être perturbé, l’impact serait immédiat sur l’approvisionnement global. Bien que ce scénario soit jugé improbable à ce stade, il est désormais un peu plus plausible qu’il y a 24 heures.

Pas encore un nouveau choc comme en 2022

Comparé au choc énergétique provoqué par l’invasion de l’Ukraine, les analystes se montrent plus mesurés. La demande mondiale en énergie est aujourd’hui moins dynamique qu’après la pandémie, et plusieurs pays producteurs — comme l’Arabie saoudite ou le Brésil — disposent de marges de manœuvre pour augmenter l’offre et faire redescendre les prix.

Une menace économique dans un contexte fragile

Mohammed El-Erian, conseiller économique chez Allianz, résume la situation comme « un mauvais choc au mauvais moment ». Une flambée prolongée du pétrole pourrait ralentir davantage l’économie mondiale, déjà fragilisée, et compliquer la tâche des banques centrales qui espèrent réduire les taux d’intérêt.

Capital Economics estime qu’un retour à 100 dollars le baril pourrait ajouter un point de pourcentage à l’inflation dans les économies avancées. Mais David Oxley reste prudent : selon lui, « l’instabilité au Moyen-Orient n’a rien de nouveau » et ce nouvel épisode pourrait s’apaiser rapidement.

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