NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Selon le Hamas, au moins 28 personnes ont été tuées mardi dans des frappes israéliennes sur deux hôpitaux de Gaza.
- / AFP
L’hôpital Nasser a fait l’objet de frappres israéliennes mardi 13 mai.
GAZA - Le répit a été de courte durée pour la population de Gaza. Après avoir interrompu les bombardements pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander lundi, l’armée israélienne a pris pour cible, mardi 13 mai, deux hôpitaux de Khan Younès, faisant 28 morts selon le Hamas. De son côté, l’État hébreu affirme que les sites abritaient « un centre de commandement et de contrôle » du mouvement islamiste palestinien.
Selon le Hamas, plusieurs patients ont été tués à l’hôpital Nasser Hassan Salih, à Khan Younès, au sud de l’enclave palestinienne. La Défense civile de Gaza indique que l’aviation israélienne a ensuite bombardé « les abords et la cour de l’hôpital européen » situé dans la même ville. Au total, au moins 28 personnes ont été tuées dans la zone.
Selon les autorités du Hamas, un journaliste, directeur de l’agence de presse palestinienne Alam24, figure parmi les victimes de l’hôpital Nasser. Cet homme avait déjà été visé par Tsahal le 7 avril, qui l’avait accusé d’avoir « participé au massacre du 7 octobre ».
Les responsables israéliens affirment également avoir visé Mohammed Sinwar, le successeur et frère de l’ex-dirigeant militaire du Hamas Yahya Sinwar, abattu par les forces armées israéliennes en octobre dernier. Une déclaration rejetée immédiatement par le mouvement palestinien.
Ce mercredi 14 mai, la Défense civile de Gaza a annoncé que de nouveaux bombardements israéliens à l’aube ont fait « au moins » vingt-neuf morts et de dizaines de blessés, dans le nord et le sud de l’enclave. Au moins 25 morts sont à déplorer dans le camp de Jabalyia, dans le nord de la bande de Gaza, tandis que quatre autres ont été tuées dans une frappe à l’ouest de Khan Younès, selon le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal.
La guerre « jusqu’au bout »
« Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force » à Gaza « pour achever l’opération et vaincre le Hamas », avait prévenu mardi Benjamin Netanyahu, cité par son bureau. Il a aussi affirmé que ses services s’employaient à trouver des pays prêts à accepter des Gazaouis, dont nombre sont prêts selon lui à quitter le territoire, dévasté par plus de 18 mois de conflit déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Israël avait auparavant annoncé l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages. Le Hamas a lui appelé l’administration Trump à « poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre ».
Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne avait repris son offensive dans le territoire palestinien, où elle bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire. Et le 5 mai, Israël a annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la « conquête » de Gaza et nécessitant le déplacement interne de « la plupart » de ses 2,4 millions d’habitants.
L’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a pour sa part rencontré mardi des proches des Israéliens enlevés le 7 octobre sur la « place des Otages » à Tel-Aviv. « Nous espérons ramener tout le monde à la maison », a-t-il déclaré. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.
À voir également sur Le HuffPost :