À Beer-Sheva, ville du sud d’Israël durement touchée ces derniers jours, une frappe iranienne a tué quatre personnes juste avant le cessez-le-feu. Entre colère, résignation et espoir de paix, les habitants peinent à croire en une trêve durable après la violation de ce cessez-le-feu.

Un espoir de courte durée. À Beer-Sheva, dans le sud d’Israël, les habitants vivent un double choc. Ce mardi matin, moins d'une demi-heure avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, un immeuble a été détruit par une frappe iranienne faisant quatre morts et des dizaines de blessés. Pour les habitants, il y a cette colère de voir le maigre espoir de trève volé en éclats.

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Menachem, israélien d'origine iranienne, n'y a d'ailleurs jamais vraiment cru. "Je pense que l'Iran veut toujours avoir le dernier mot, porter le dernier coup. La preuve, la trêve est entrée en vigueur ce matin et quelques heures après, il y a eu une frappe dans le nord du pays. Je pense que l'on doit réagir avec force à cette rupture du cessez-le-feu, notre armée de l'air doit riposter", a déclaré l'habitant de Beer-Sheva.

"On ne doit pas s'arrêter maintenant"

Les commerces ont rouvert après les frappes, mais l’ambiance reste lourde. Assis à la terrasse d’un café, David ne quitte pas son téléphone des yeux. Il s’attendait à une nouvelle attaque : "L’Iran ne renoncera pas. On ne doit pas s’arrêter maintenant, il faut aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que le régime des ayatollah tombe".

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Mais tous ne partagent pas cet appel à la guerre. Certains ne rêvent que de silence et de répit. Comme cette femme, sinistrée, qui a tout perdu dans la frappe de ce matin. Son appartement n’est plus qu’un tas de gravats.

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