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Iran : seul expédient du régime, souder le peuple autour de la haine d’Israël

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Le guide suprême n’a pas montré le bout de son turban lors de la cérémonie funéraire en hommage aux haut gradés et scientifiques tués durant la récente guerre

Certains membres de l’opposition iranienne en exil, comme Reza Pahlavi, fils de l’ancien shah d’Iran, ont exprimé leur soutien à Israël et ont appelé à un changement de régime en Iran. Reza Pahlavi a déclaré que la fin du régime des mollahs est proche et a exprimé sa compassion envers les victimes civiles tant en Iran qu’en Israël, soulignant que le peuple iranien aspire à la liberté et ne soutient pas les « actions belliqueuses » du régime.

De son côté, Israël a également exprimé son soutien à l’opposition iranienne dans l’espoir de précipiter la chute du régime des mollahs. Benjamin Netanyahu a déclaré qu’un changement de régime en Iran pourrait être le résultat de l’offensive israélienne, tout en précisant que la décision d’agir contre le régime appartient au peuple iranien. Netanyahu a appelé l’armée et les forces de sécurité iraniennes à se séparer du régime et à rejoindre le mouvement populaire pour reconquérir le pays. Il est probable que l’Etat hébreu fournisse un soutien logistique et financier à certains groupes d’opposition iranienne.

Des chaînes de télévision et des médias d’opposition iranienne, comme Door TV, ont des liens avec des personnalités politiques et des journalistes qui soutiennent un changement de régime en Iran. Ces médias sont souvent critiques envers le régime des mollahs et peuvent recevoir un soutien indirect d’Israël.

Selon l’activiste iranienne Hilda Dehghani-Schmitt, plus de 80% des Iraniens souhaitent que le régime des mollahs soit renversé. Les manifestations consécutives à la mort en décembre 2022 de Mahsa Amini, une Kurde iranienne condamnée pour n’avoir pas correctement porté son voile, ont montré qu’une jeunesse nombreuse et radicale était prête à en découdre avec les pasdarans. De nombreuses manifestantes enlevèrent leur voile, obligatoire dans l’espace public en Iran, pour protester contre le régime d’apartheid sexuel de la république islamique d’Iran, et dont le voile est l’un des instruments. La haine à l’encontre d’Israël fera-t-elle oublier à cette jeunesse qu’elle doit d’abord se battre contre un régime corrompu qui aliène sa liberté ?

Le pouvoir iranien a organisé des funérailles – qu’il a qualifiées d’ « historiques » – ce samedi pour honorer les hauts gradés de l’armée et les scientifiques liés au programme nucléaire tués dans les bombardements israéliens. Plus de soixante cercueils ont été massés sur la Place de la Révolution dans le centre de Téhéran dont ceux de douze scientifiques du programme nucléaire de la République islamique. Une perte redoutable pour le régime : on remplace plus facilement des centrifugeuses à uranium, que des savants atomistes…

Dès les premières heures du jour, une foule immense s’est rassemblée dans le centre de Téhéran autour des cortèges funéraires des « martyrs de la guerre imposée par le régime sioniste« . Des milliers d’Iraniens, le poing levé, ont entonné des chants populaires célébrant les héros mythiques de la Perse antique. Rostam, guerrier légendaire, connu pour sa force et ses exploits. Il est célèbre pour ses sept « travaux », similaires à ceux d’Hercule dans la mythologie grecque. Arash l’Archer, héros tragique qui sacrifie sa vie pour son pays. Là où les foules arabes auraient crié Allahou Akbar, les Iraniens ont laissé libre cours à l’âme de leur peuple : le chant et la tradition.

Malgré des siècles de conditionnement au sectarisme islamique, les Iraniens restent un peuple attaché à ses racines zoroastriennes. La foule était d’abord rassemblée pour honorer la mémoire des civils tués dans les bombardements. Selon le ministère iranien de la Santé, au moins 627 personnes ont été tuées et près de 4.900 blessées parmi la population civile durant les 12 jours de guerre.

Mohammad Bagheri, le puissant général en chef des forces armées iraniennes, tué au premier jour de la guerre, sera enterré avec sa femme et sa fille. Il était responsable à la fois de l’armée, du Corps des Gardiens de la Révolution et du programme balistique du pays. Il travaillait directement sous l’autorité du guide suprême, ultime décisionnaire et commandant en chef des forces armées.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a participé aux cérémonies. La télévision d’Etat a également montré le général Esmaïl Qaani, responsable de la Force Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la dictature des mollahs. Ali Shamkhani, blessé durant la guerre, l’un des conseillers du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a lui été aperçu avec une canne. En revanche, de guide suprême, pas la queue d’un.

« Boom boom Tel-Aviv« , indiquait une banderole, en référence aux missiles iraniens tirés sur Israël durant le conflit en représailles à des attaques contre l’Iran. Des missiles qui devraient bien plus inquiéter les Israéliens que l’hypothétique bombe iranienne, inutilisable sur un minuscule territoire où coexistent 7 millions de juifs et 2 millions d’Arabes. Des répliques de missiles ont par ailleurs été exposés samedi dans le cortège. Des drapeaux israéliens et américains ont été piétinés par des participants. Le pouvoir va évidemment jouer à fond la carte de la haine anti-juive pour faire oublier ses turpitudes.

« Les Iraniens ont donné de leur sang, pas leur terre ; ils ont donné leurs proches, pas leur honneur ; ils ont résisté à une pluie de bombes de mille tonnes, mais ils ne se sont pas rendus« , a écrit le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi sur son compte Instagram, ajoutant que l’Iran ne connaît pas le mot « reddition« .

Donald Trump a accusé l’ayatollah Ali Khamenei, de manquer de reconnaissance, affirmant lui avoir évité « une mort affreuse et ignominieuse ». « Je savais exactement où il s’abritait », a martelé Donald Trump dans un message extraordinairement virulent sur son réseau Truth social, se vantant d’avoir infligé « une raclée » à l’Iran. Peu avant, Trump avait affirmé dans une déclaration orale devant des journalistes qu’Israël avait également reçu « une raclée ». « C’est le bazar là-bas » avait-il conclu. Le président américain a sans doute voulu implicitement s’excuser de cette comparaison peu flatteuse auprès de son allié israélien. « Si le président Trump souhaite réellement conclure un accord, il devrait mettre de côté son ton irrespectueux et inacceptable à l’égard du guide suprême iranien« , lui a répondu Abbas Araghchi sur X.

Henri Dubost

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