Opération « Rising Lion » : Comment le Mossad a infiltré l’Iran pendant des années pour frapper de l’intérieur ?

Publié le 13.6.2025 à 17h28 – Par Élise Delacroix – Temps de lecture 3 mn

Une attaque planifiée depuis des années

Dans la nuit du 13 juin 2025, Israël a lancé une opération militaire d’une ampleur inédite contre l’Iran, baptisée « Rising Lion » (ou « Im KeLavi » en hébreu). Cette offensive, qualifiée de « littéralement parfaite » par des experts militaires, est le fruit de plusieurs années de préparation clandestine menée par le Mossad, les services de renseignement israéliens, en collaboration étroite avec Tsahal (l’armée israélienne) et la direction du renseignement militaire.

Le Mossad a infiltré l’Iran bien avant l’attaque.

Selon des sources sécuritaires israéliennes, le Mossad a secrètement introduit des armes de précision, des drones explosifs et des commandos sur le sol iranien bien avant l’opération. Ces agents ont dissimulé des systèmes de frappe avancés dans des véhicules camouflés et établi une base de drones près de Téhéran, permettant des attaques chirurgicales depuis l’intérieur du pays.

Parmi les préparatifs clés :

• Déploiement d’armes guidées près des batteries de missiles sol-air iraniens, activées à distance lors de l’offensive.
• Neutralisation des défenses aériennes via des systèmes embarqués dans des véhicules infiltrés.
• Lancement de drones explosifs depuis la base secrète du Mossad, ciblant les rampes de missiles sol-sol à Asfajabad, une menace directe pour Israël.

Une exécution « chirurgicale »

Lorsque l’opération a été déclenchée, ces systèmes ont été activés simultanément, frappant avec une précision exceptionnelle :

• Décapitation des élites militaires : Le chef des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, et le chef d’état-major Mohammad Bagheri ont été tués.
• Sabotage des sites nucléaires : Le complexe d’enrichissement de Natanz et d’autres installations sensibles ont été endommagés.
• Destruction des défenses aériennes : Les radars et lance-missiles iraniens ont été neutralisés, ouvrant la voie aux frappes aériennes israéliennes.

Une opération coordonnée avec les États-Unis ?

Si la Maison Blanche a publiquement nié toute implication, des sources israéliennes affirment que les États-Unis avaient donné un « feu vert discret » pour éviter que l’Iran ne se prépare à une attaque imminente. Le président Trump a cependant insisté sur le caractère « unilatéral » de l’opération, tout en admettant avoir été informé à l’avance.

Les États-Unis et Israël ont coordonné un « mensonge conjoint » pour tromper l’Iran avant les frappes de Tsahal, selon un haut responsable israélien, selon JPost.

Des négociations nucléaires fictives auraient été utilisées pour prendre Téhéran au dépourvu avant l’attaque. Trump complice.

Photo de l’avion de Netanyahu s’envolant vers une destination inconnue juste avant l’opération “Rising Lion” accompagné de deux avions de chasse.

La photo est publiée par des médias locaux.

Sa destination est restée inconnue

L’Iran promet des représailles, Israël se prépare à une guerre prolongée

Téhéran a annoncé une « réponse mortelle », lançant plus de 100 drones vers Israël (dont la plupart ont été interceptés). En retour, Tel-Aviv a imposé un état d’urgence national et menacé de poursuivre ses frappes jusqu’à la « neutralisation totale » des capacités nucléaires et balistiques iraniennes.

En résumé :

L’opération Rising Lion illustre la stratégie israélienne de guerre hybride, combinant renseignement, sabotage et frappes de précision. Avec des préparatifs remontant à 2019 selon certains rapports, elle marque un tournant dans le conflit israélo-iranien, risquant de plonger le Moyen-Orient dans une escalade inédite.

Message de M. Netanyahu depuis le Mur occidental : « Un peuple qui se lève comme une lionne et qui s’élève comme un lion ».

Sources : Courrier International, Axios, Legrand Continent, Euronews, TF1 Info, The Economic Times.

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