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Le jeune qui faisait une randonnée à vélo en Iran n’a plus donné de nouvelles à ses proches depuis le 16 juin. Une disparition qui survient quelques jours après que les deux derniers otages français, Cécile Kohler et Jacques Paris, ont été notifiés de chefs d’inculpation passibles de la peine de mort, dont «espionnage pour le Mossad».
Un jeune Français qui faisait une randonnée à vélo en Iran n’a plus donné de nouvelles à ses proches depuis le 16 juin, une disparition jugée «inquiétante», a déclaré dimanche à l’AFP une source diplomatique française interrogée sur un avis de recherche posté sur les réseaux sociaux.
«Cette disparition est inquiétante. Nous sommes en lien avec la famille à ce sujet», a indiqué cette source, en rappelant qu’il est recommandé aux ressortissants français de ne pas se rendre en Iran, Téhéran mettant en œuvre «une politique délibérée de prise d’otages occidentaux».
Franco-allemand
D’après cet avis de recherche posté sur Instagram, Lennart Monterlos, âgé de 18 ans, a également la nationalité allemande. Sur son profil Instagram, en juin 2024, il annonçait préparer «un voyage à vélo d’un an en Eurasie», un «rêve» qu’il souhaitait réaliser avant d’entamer ses études. Lennart prévoyant un itinéraire de «400 jours, 35.000km», à travers «35 pays».
Interrogée par l’AFP, la source diplomatique n’était pas en mesure de dire si ce jeune Français fait partie des Européens récemment arrêtés en Iran, accusés d’espionnage pour Israël. L’Iran «cible des ressortissants français de passage qu’il accuse d’espionnage et qu’il détient dans des conditions indignes, dont certaines relèvent de la définition en droit international de la torture», a souligné la source diplomatique.
La source rappelle qu’il «est recommandé aux ressortissants français de ne pas se rendre en Iran» et «pour ceux qui y seraient déjà de passage», de «quitter le territoire iranien immédiatement en raison des risques d’arrestation et de détention arbitraire».
Deux otages accusés d’«espionnage»
Les arrestations et détentions arbitraires de ressortissants français par les autorités à Téhéran sont des faits réguliers. La diplomatie ayant obtenu la libération de plusieurs d’entre eux ces dernières années, seuls deux Français sont encore officiellement détenus dans les geôles iraniennes et encourent la peine de mort. Il s’agit de Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l’est de la France, et de son compagnon Jacques Paris, 72 ans, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.
Cette semaine, la situation de ce couple de touristes, arrêtés en 2022, a pris un nouveau tournant, les deux Français ayant été notifiés de trois chefs d’inculpation passibles de la peine de mort, à savoir «espionnage pour le Mossad», le service de renseignement extérieur israélien, «complot pour renverser le régime» et «corruption sur Terre», a appris mercredi l’AFP auprès d’une source diplomatique occidentale et de l’entourage des détenus.
Dimanche, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées à Paris pour réclamer «la libération immédiate» du couple. «On avait un double message», a indiqué à l’AFP Chirinne Ardakani, avocate de la famille de Cécile Kohler. «À l’endroit de l’État ravisseur, on dit non au chantage abject et non à la menace de mort», a-t-elle souligné. La sœur de Cécile Kohler a, elle, exhorté le gouvernement français pour connaître leur lieu de détention alors qu’ils ont été récemment transférés. «On ignore toujours leur lieu de détention (...) Il n’y a plus de limite dans la cruauté», a déclaré Noémie Kohler, dénonçant aussi «le chantage à la peine de mort». «Ce n’est plus possible. Il faut que ce cauchemar s’arrête maintenant», a-t-elle dit. Parmi les personnes rassemblées se trouvait Benjamin Brière qui a lui-même passé trois ans (2020-2023) dans les geôles iraniennes.
Dimanche, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot «a échangé» avec son homologue iranien Abbas Araghchi, a fait savoir le Quai d’Orsay. Le ministre français a rappelé «que la priorité de la France était la sécurité» de ses compatriotes en Iran, «a exigé la liberté immédiate et inconditionnelle de Cecile Kohler et Jacques Paris», mais n’a pas précisé si le cas de Lennart Monterlos avait été évoqué.