Language

         

 Publicité par Adpathway

Iran : L’AIEA a averti qu’une attaque contre la centrale nucléaire iranienne de Bushehr pourrait conduire à une catastrophe nucléaire

3 week_ago 43

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway


L’AIEA a averti qu’une attaque contre la centrale nucléaire iranienne de Bushehr pourrait conduire à une catastrophe nucléaire

Publié le 20.6.2025 à 21h22 – Par Sarah Müller – Temps de lecture 4 mn

× Logo

Gagner du temps de lecture avec le résumé de l'article


Le directeur de l’organisation a demandé aux parties de faire preuve d’un maximum de retenue et a insisté sur la recherche d’une solution diplomatique à la confrontation, qui dure depuis plus d’une semaine.

L’AIEA a averti qu’une attaque contre la centrale nucléaire de Bushehr en Iran pourrait conduire à une catastrophe nucléaire (Iran International Photo Agency)

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a averti vendredi qu’une attaque contre la centrale de Bushehr en Iran pourrait déclencher une catastrophe nucléaire régionale et a exhorté les parties à faire preuve d’un maximum de retenue pour éviter une telle catastrophe.

Lors de son discours devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Grossi a reconnu que, jusqu’à présent, aucune « émission radioactive des récents bombardements israéliens » n’a été détectée sur le site, mais que le « danger » est toujours réel et latent.

« C’est le site nucléaire iranien où les conséquences d’une attaque pourraient être plus graves », puisque le régime perse « abrite des milliers de kilogrammes de matières nucléaires », qui, si elles étaient la cible d’une offensive, « pourraient provoquer une très forte libération de radioactivité », capable de s’étendre sur « des centaines de kilomètres » et de provoquer, entre autres, « restrictions alimentaires » dans la région, a-t-il expliqué.

« Des attaques armées contre des installations nucléaires ne devraient jamais se produire et pourraient entraîner des rejets radioactifs avec des conséquences profondes à l’intérieur et à l’extérieur des frontières de l’État attaqué », a-t-il insisté, avant d’exhorter les parties à faire preuve d’un « maximum de retenue » et de réitérer sa demande d’entrée des inspecteurs de l’AIEA, afin de surveiller la situation dans l’installation, en particulier les échantillons d’uranium déjà enrichis à 60 %.

Malgré ces avertissements et ces appels, ces dernières heures, l’ambassadeur de Tel-Aviv aux Nations unies, Danny Danon, a assuré que « nous ne nous arrêterons pas » aux offensives contre l’Iran « jusqu’à ce que la menace nucléaire soit démantelée, que sa machine de guerre soit désarmée et que notre peuple et le leur soient en sécurité ».

Les paroles de Grossi sont intervenues au milieu du conflit entre Israël et l’Iran, qui a commencé il y a une semaine, lorsque les forces de défense ont lancé des frappes aériennes sur des sites nucléaires stratégiques dans le pays persan sous prétexte que l’ennemi avait suffisamment de matériel et de connaissances pour mettre la main sur au moins 15 armes atomiques en quelques semaines seulement. ce qui aurait laissé le monde en grave danger.

Les propos de Grossi sont intervenus après de précédentes attaques contre des installations et des réacteurs nucléaires iraniens (REUTERS)

Ainsi, dès les premières heures des attaques, les troupes israéliennes ont effectué des manœuvres de précision au-dessus du complexe nucléaire de Natanz, le plus important complexe d’enrichissement d’uranium en Iran et clé pour le développement du programme.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’Israël avait détruit l’installation principale de l’installation et, avec elle, « le cœur du programme d’enrichissement nucléaire de l’Iran », ce qui a été prouvé plus tard par des images satellites qui ont révélé les dégâts.

Puis, près d’une semaine plus tard, jeudi, l’armée de l’air israélienne (IAF) a mené une autre opération aérienne à grande échelle contre le réacteur nucléaire à eau lourde d’Arak, une autre des pièces clés de l’équipement atomique iranien.

Comme l’a confirmé Tsahal, grâce au déploiement de 40 avions de chasse, de plus de 100 munitions guidées et à l’appui des informations fournies par la Direction du renseignement militaire israélien, la destruction de « la structure d’étanchéité du cœur du réacteur, un composant clé dans la production de plutonium », a été réalisée.

Ainsi, ont-ils expliqué, « le réacteur a été empêché d’être restauré et utilisé pour le développement d’armes nucléaires » dans un avenir proche.

✉️ Abonnez-vous pour ne rien manquer de l’actualité géopolitique.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway