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Middle East Images via AFP
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Avec la guerre entre Israël et l'Iran, la tentation semble grandir chez les Occidentaux d'éliminer le guide suprême iranien Ali Khamenei, dans l'espoir de faire tomber le régime des mollahs. Pour la sociologue franco-iranienne Azadeh Kian, cette stratégie est vouée à l'échec et risque de causer un renforcement de la répression de la mobilisation populaire.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré le 16 juin que l’élimination du guide suprême iranien, Ali Khamenei, mettrait fin au conflit entre l’Iran et Israël, réouvert par une attaque aérienne israélienne le 13 juin. Le président américain a laissé entendre que la possibilité de tuer Khamenei restait ouverte, en précisant que les États-Unis savent où se cache le leader et ne « comptent pas l’éliminer (le tuer !), du moins pour le moment ». Pour la sociologue Azadeh Kian, professeure à l’Université Paris Cité et spécialiste des mouvements sociaux iraniens, cette approche résulte d’une méconnaissance du régime iranien, et risque de renforcer la militarisation du pays et la répression envers le peuple mobilisé pour le changement.
Marianne : Certains commentateurs estiment qu’il suffit de tuer Ali Khamenei pour faire tomber le régime iranien. Qu'en pensez-vous ?