NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway

Frappes américaines en Iran : entre réalité et illusion – Les incohérences d’une opération trop parfaite – Part 1
Publié le 22.6.2025 à 18h32 – Par Valentina Costa – Temps de lecture 6 mn
×
Gagner du temps de lecture avec le résumé de l'article
Une attaque spectaculaire… ou un spectacle médiatique ?
Les frappes américaines contre les sites nucléaires iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan, annoncées par Donald Trump comme une « opération très réussie », soulèvent de sérieuses interrogations. Entre l’absence de réaction de la défense aérienne iranienne, le silence des villageois aux alentours des cibles, et le flou autour des preuves matérielles, cette opération semble trop propre pour être crédible. Deux scénarios émergent : soit les États-Unis ont mené une attaque d’une précision chirurgicale, soit ils ont orchestré une mise en scène pour satisfaire Israël tout en évitant une escalade incontrôlable.

L’étrange passivité de l’Iran : où sont les Su-35 et les batteries anti-aériennes russes ?
L’un des aspects les plus troublants de cette attaque est l’absence totale de réaction des forces iraniennes.
- Pas d’interception par les chasseurs Su-35 : L’Iran dispose pourtant de chasseurs russes Su-35, achetés récemment pour renforcer sa défense aérienne. Pourquoi n’ont-ils pas décollé ? Soit Téhéran a jugé inutile d’intercepter des bombardiers furtifs B-2 (difficiles à détecter), soit il a volontairement laissé faire pour éviter une confrontation directe avec les États-Unis.

- Aucune activation notable des systèmes de DCA : Les radars iraniens, pourtant modernisés avec l’aide russe S300 et S400, n’ont apparemment rien vu venir, pourtant annoncé, ils ont juste transporté l’uranium enrichi soi-disant ailleurs ? Les B-2 Spirit, conçus pour être indétectables, pourraient expliquer cette absence de réaction, mais cela reste étonnant pour une cible aussi stratégique que Fordow .
Hypothèse : L’Iran savait que contrer une frappe américaine directe serait suicidaire et a préféré garder ses forces pour une riposte asymétrique (missiles sur Israël, fermeture du détroit d’Ormuz ou autres surprises de taille). Car dans ce film, il faut montrer aux gens pour qu’ils le croient.
Les témoignages des villageois : « On n’a rien entendu d’exceptionnel ».
Plus troublant encore : les habitants près des sites bombardés affirment n’avoir perçu aucun bruit inhabituel ou insignifiant, à part de la fumée noir montée dans le ciel habituel pour un pays en guerre depuis des années.
- Fordow, enfoui sous une montagne, aurait dû provoquer une explosion massive : Les GBU-57, des bombes « bunker-busters » de 13 tonnes, sont censées causer des tremblements de terre ou secousses sismiques. Pourtant, aucun témoin ne rapporte de grondements significatifs, ni les sismologues comme témoignages ? Alors que trois jours avant, ils ont rapporté un tremblement de terre à 10 km sous terre ?
- Les entrées du site auraient été soufflées, mais le complexe souterrain intact ? : Si les images satellites montrent des cratères, rien ne prouve que les installations souterraines aient été détruites. L’AIEA elle-même admet ne pas pouvoir évaluer les dégâts réels.
Scénario possible : Les États-Unis ont visé les accès pour rendre le site inutilisable en entrée et sortie véhicule sans forcément tout détruire, évitant ainsi un désastre radioactif et une escalade incontrôlable.
Le flou des preuves : pourquoi aucune image claire des dégâts ?
Presque 24 heures après les frappes, alors que les militaires de tous bords filment tout et aiment partager leurs actions, en live presque, aucunes photos, aucunes vidéos probantes ne circule a part toujours les mêmes sur les mainstream.
- Pas d’images satellites indépendantes : Seules des analyses partielles (comme celles de Maxar) évoquent des « activités inhabituelles » avant l’attaque, mais rien de concret sur les destructions.
- Les médias iraniens minimisent les dégâts : Téhéran affirme que son « savoir-faire nucléaire ne peut être détruit », suggérant que les installations profondes sont intactes.
- La CIA et le Pentagone contrôlent le récit : Les déclarations de Trump (« tout a été oblitéré ») contrastent avec les doutes des experts, qui estiment que Fordow pourrait être réparable.
Question : Les États-Unis ont-ils simulé une frappe plus massive qu’elle ne l’était réellement pour faire pression sur l’Iran sans déclencher une guerre totale ?
L’installation de Natanz, en Iran, qui est beaucoup moins profonde que Fordow, a été touchée par deux GBU-57 et manifestement détruite ou non ? en raison de sa faible profondeur.

La stratégie de Trump : un coup de bluff géopolitique ?
Donald Trump, plus businessman commercial que stratège militaire, pourrait avoir joué un double jeu :
- Satisfaire Israël sans engager les États-Unis dans une guerre : En annonçant une frappe décisive, il donne à Netanyahu une victoire symbolique tout en évitant un engagement profond.
- Ménager l’Iran pour éviter une fermeture du détroit d’Ormuz : Une destruction totale du programme nucléaire iranien aurait poussé Téhéran à des représailles économiques (blocus pétrolier). En frappant « juste assez », Trump limite les risques.
- Préparer une sortie diplomatique : Le secrétaire d’État Marco Rubio a aussitôt proposé des discussions sur le nucléaire civil, montrant que Washington veut éviter l’escalade.
Pourquoi ?
Le deal était simple : “No more wars” (Plus de guerre). Trump a été élu pour dégager les néocons, pas pour obéir à Tel-Aviv. Aujourd’hui, son propre camp le recadre : Carlson, Candace Owens, Bannon… tous lui rappellent l’essentiel :
Une guerre contre l’Iran = la mort du projet MAGA.
- Pétrole à 300$ si Ormuz ferme.
- Économie US à genoux.
- Fin de l’Empire.
Le risque : Si Israël découvre que les frappes n’ont pas été aussi efficaces que promis, il pourrait relancer ses attaques, plongeant la région dans un nouveau cycle de violence.
L’ONU et la communauté internationale : spectateurs impuissants
L’absence de réaction forte de l’ONU est frappante :
- Le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence… sans décision : La Russie et la Chine ont condamné les frappes, mais aucun veto ni sanction n’a été adopté.
- L’AIEA appelle à la retenue, mais ne peut rien faire : L’agence nucléaire n’a pas accès aux sites bombardés et dépend des informations américaines et iraniennes.
Conclusion : L’ONU, affaiblie par des années de divisions, ne joue plus son rôle de garde-fou. La loi du plus fort prévaut.
Qui est le vrai perdant ? L’humanité.
Au-delà des manœuvres politiques, ce conflit aura des conséquences dramatiques :
- Civils pris en étau : Plus de 400 morts en Iran, des dizaines en Israël, des villes évacuées .
- Risque d’embrasement régional : Si l’Iran ferme le détroit d’Ormuz, l’économie mondiale sera secouée.
- Un précédent dangereux : Les frappes unilatérales des États-Unis, sans mandat de l’ONU, sapent le droit international et surtout celui de Trump au congrès.
Dernière question : Et si toute cette opération n’était qu’une gigantesque manipulation pour faire croire à une victoire tout en évitant une vraie guerre ? Dans ce cas, Trump aura réussi son coup… jusqu’à ce que la vérité éclate.
Sources : Reuters, Le Monde, France 24, Al Jazeera, Washington Post, CBS News.